La maladie de Newcastle s’ajoute aux autres problèmes sanitaires en Turquie

Des foyers de maladie de Newcastle ont été notifiés à l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) par la Turquie, le 7 février. Ils concernent des volailles de basse-cour (plus de 6 000 en tout) dans les provinces de Bartin (un foyer) et d’Eskisehir (deux foyers). L’événement a débuté le 8 janvier dernier. Selon les informations fournies à l’OIE, ces foyers auraient pour origine une transmission passive de l’infection (personnes, véhicules, aliments) et/ou le contact avec des animaux sauvages. L’examen d’un pigeon trouvé mort dans la province d’Eskisehir a également fourni des résultats positifs vis-à-vis de la maladie de Newcastle.

Une semaine auparavant, la présence de la fièvre aphteuse sur le territoire avait été officiellement annoncée par les autorités turques. En effet, le sérotype A a été signalé dans le village de Nadirli, situé dans la région de Thrace (province de Kirklareli), au nord-ouest du pays. Le foyer a été confirmé le 1^er février. La Turquie, confrontée à l’influenza aviaire hautement pathogène de sous-type H5N1 depuis octobre dernier, multiplie les déclarations officielles notifiant la présence de maladies animales contagieuses depuis les dernières semaines.

S’agit-il d’une malheureuse coïncidence ou d’un accroissement des diagnostics de maladies lié à une surveillance accrue en raison de la grippe aviaire ? Quoi qu’il en soit, la multiplication des alertes sanitaires risque de complexifier le travail des services vétérinaires.

La Turquie partage ses frontières avec la Géorgie, l’Arménie et l’Iran à l’est, l’Irak et la Syrie au sud-est, la Grèce et la Bulgarie au nord-ouest. Il est essentiel que les pays voisins de la Turquie surveillent les mouvements d’animaux, afin d’éviter que les différentes maladies se propagent.