« La réforme, tournée vers la compétitivité, vise à faciliter la vie de ceux qui investissent »

La Semaine Vétérinaire : La réforme de la taxe professionnelle présente-t-elle des avantages pour les professions libérales et pour les vétérinaires notamment ?

Jean-François Copé : Les professions libérales en général, les vétérinaires en particulier, et toutes les entreprises qui investissent tireront rapidement avantage de cette modification de la taxe professionnelle.

Il s’agit d’une réforme sur mesure, entièrement tournée vers la compétitivité, dont l’objectif est de faciliter la vie de ceux qui investissent.

Le dispositif mis en place repose sur l’idée simple qu’aucune entreprise ne sera plus jamais imposée au-delà de 3,5 % de sa valeur ajoutée.

Concrètement, toutes les entreprises peuvent en bénéficier, quel que soit leur secteur d’activité. Ce sera un plus pour les vétérinaires, puisque ceux qui emploient moins de cinq salariés ont d’ores et déjà bénéficié d’un allégement d’environ 35 % de leur taxe professionnelle entre 2003 et 2005. Cette réforme, adoptée récemment au Parlement, concernera l’ensemble des praticiens dès son entrée en vigueur en 2007, et quel que soit le nombre de salariés employés.

S. V.: Quelles sont les conséquences de cette réforme ?

J.-F. C. : En premier lieu, le plafonnement effectif de l’imposition à 3,5 % de la valeur ajoutée est une garantie majeure pour les entreprises. Ensuite, le dégrèvement au titre des investissements nouveaux devient pérenne. Ce deuxième point de la réforme est essentiel pour l’ensemble de la profession vétérinaire. En effet, certains matériels acquis en 2006 seront entièrement exonérés de taxe professionnelle en 2008, puis à hauteur des deux tiers en 2009 et enfin d’un tiers en 2010.

Sont concernés les ordinateurs, les matériels de bureau, mais aussi les installations pour les soins aux animaux comme les blocs opératoires, les équipements radiologiques, ou encore les outils d’analyse biochimique et médicale.

Notre détermination est sans faille pour encourager toutes les professions libérales, notamment les vétérinaires mais, au-delà, l’ensemble des entreprises qui investissent, au service de la croissance et de l’emploi.