Clinique vétérinaire de l’Avenue, à Rennes
Gestion
S’ÉQUIPER
L’association des vétérinaires avec un architecte local a permis d’optimiser l’ergonomie des locaux, le confort, la ventilation et l’insonorisation de cette structure.
La banque d’accueil sépare complètement les locaux dédiés à l’attente et à la vente de pet food, d’une part, des salles spécifiques à l’activité de soin, d’autre part. Sa conception permet de recevoir les personnes en fauteuil roulant.
Un aquarium surmonté d’une vitre permet de décloisonner l’espace entre la zone d’accueil et celle d’attente. Cette dernière bénéficie d’une luminosité importante grâce à de grandes baies vitrées.
S’il n’a pas été possible de créer une salle de préparation, une zone spécifique au nettoyage des instruments est aménagée à proximité du bloc chirurgical. L’évier du fond est réservé au nettoyage des instruments les plus sales (dentisterie et abcès).
La surface de la pièce, où les baies vitrées de l’ancien patio et les nombreux éclairages assurent une luminosité de qualité, permet à deux praticiens d’opérer en même temps. L’air suit un circuit qui part du fond de la salle pour aller vers la zone de préparation.
La table du fond est donc réservée aux interventions qui présentent le niveau le plus important d’exigences hygiéniques. Les supports installés dans le plafond au bout de chaque table permettent astucieusement d’accrocher les perfuseurs et de limiter les ustensiles qui reposent au sol, optimisant ainsi le nettoyage.
Non loin se trouve la zone d’imagerie où sont réalisées les radiographies et les échographies. Pour ces dernières, le variateur de lumière est particulièrement apprécié.
Chaque vétérinaire dispose de sa propre salle de consultation. Chacune est équipée d’un vrai bureau, ce qui contribue au confort et à la convivialité. Praticien et propriétaire peuvent ainsi s’installer de part et d’autre pour prendre le temps d’écouter et d’expliquer. Mobile, l’écran du poste informatique peut être visible conjointement par le confrère et le client.
La clinique comprend deux chenils dédiés respectivement aux chats et aux chiens. Le renouvellement d’air est assuré par une double ventilation, haute et basse, permettant ainsi l’élimination des mauvaises odeurs et des gaz lourds. L’un des chenils dispose d’une baignoire, d’une cage à oxygène et d’une caméra de surveillance reliée à l’accueil. En outre, la zone d’hospitalisation s’ouvre sur une cour d’ébats close.
Vermifuges et antiparasitaires sont rangés derrière la banque d’accueil. Les autres médicaments sont entreposés à l’abri des regards, dans un unique placard à portes coulissantes situé dans le dégagement entre l’accueil et les salles de consultation.
Le laboratoire est un peu éloigné de la zone de consultation. Cela permet de ne pas entendre le bruit de la centrifugeuse depuis la salle de consultation.
Une porte sectionnelle facilite l’accès à cet ancien garage. C’est également le lieu des livraisons. Suffisamment spacieux, il permet aux auxiliaires de les gérer confortablement.
L’ancien patio a été transformé en réserve où sont stockés les sacs d’aliment et les archives. Cet espace constitue également une zone de circulation. Son accès sur le parking (que peuvent aussi emprunter les personnes en fauteuil roulant) en fait une sortie de choix pour les animaux hospitalisés. Par ailleurs, une salle est entièrement consacrée au lavage, au séchage et au rangement du linge. L’évacuation du sèche-linge débouche dans la cour d’ébats et non dans la rue.
Dix années d’installation et une clinique implantée dans le quartier depuis 1979 ont été les clés de la décision des associés de racheter l’atelier d’un cuisiniste et son hall d’exposition, situés dans le même périmètre. La réfection, totale, date de 2001.
Ayant souffert précédemment de relations de voisinage difficiles en raison des aboiements des chiens hospitalisés, les confrères ont apporté un soin particulier à la gestion des nuisances sonores, grâce à l’optimisation conjointe des circuits d’air et de l’insonorisation. Deux moteurs de ventilation mécanique contrôlée (VMC) sont en place, le premier pour l’accueil, les salles de consultation et la zone d’imagerie, l’autre pour le bloc chirurgical et le secteur d’hospitalisation. Le plafond en béton constitue l’un des éléments de l’insonorisation du chenil, complété par un doublage des parpaings avec des carreaux de plâtre non adhérents et de la laine de roche. En outre, des pièges à son sont installés au niveau des sorties et des entrées d’air des chenils. Une cloison de double épaisseur et de la laine de roche permettent d’isoler phoniquement la salle de consultation juxtaposée à la zone d’attente. Les objectifs sont atteints : aucun aboiement n’est audible depuis l’extérieur et les salles de consultation. Pour éviter toute gêne dans ce quartier dont la densité de population augmente, l’évacuation du sèche-linge débouche dans la cour d’ébats.
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