+ 37 % pour les praticiens canins espagnols en sept ans

Pour suivre les évolutions enregistrées par les cliniques vétérinaires en Espagne, Argos a analysé et comparé les différentes enquêtes annuelles réalisées entre 1998 et 2005. En 1998, 4 250 structures étaient dénombrées, regroupant 6 500 praticiens canins. En seulement quatre ans, leur effectif s'est accru de 1 000 personnes. Il s'élève aujourd'hui à 8 900. En sept ans, l'Espagne a donc enregistré une augmentation de 37 % du nombre de praticiens canins.

La répartition entre les cabinets et les cliniques vétérinaires est restée globalement identique. Les cabinets de consultations représentent 26 % des établissements (au lieu de 27 % en 1999), le reste étant constitué par les cliniques et les hôpitaux. La proportion de ces derniers a diminué entre 1999 et 2004, passant de 7 à 2 %, à la faveur des cliniques. Pour prétendre à l'appellation d'hôpital, une structure doit disposer au minimum de deux salles de consultations, d'un laboratoire et d'un équipement complet comprenant des salles de radiographie, préopératoire, d'hospitalisation (avec échographe et électrocardiographe), d'au moins quatre vétérinaires à temps complet et d'un service de garde fonctionnant vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Les cliniques vétérinaires tendent à se transformer en centres multiservices

En 2003, l'enquête annuelle demandait aux vétérinaires comment ils envisageaient l'organisation future des centres vétérinaires. Les réponses incluaient des cliniques avec des services généraux exclusivement vétérinaires, des centres multiservices (toilettage, boutique, clinique) ou encore des centres spécialisés (ophtalmologie, cardiologie, etc.). Si 63 % des praticiens pensent que la transformation en centres multiservices est la plus probable, 32 % estiment que l'avenir passe par la spécialisation et seulement 5 % considèrent qu'il se traduira par des cliniques offrant seulement des services vétérinaires.

Les cliniques espagnoles sont relativement jeunes, seulement 17,7 % d'entre elles ayant une ancienneté supérieure à quinze ans. Quant à la superficie des structures, elle a tendance à baisser. Celles de plus de 100 m²diminuent au profit d'établissements plus modestes. Le groupe de ceux dont la surface varie de 51 à 100 m² se maintient au fil du temps et représente plus de la moitié des structures.

Face à la saturation du secteur de la médecine pour animaux de compagnie, l'ouverture de nouveaux centres vétérinaires en Espagne diminuera certainement dans les années à venir.

• Source : Argos, mars 2006.