La situation des cliniques québécoises est réjouissante

De 2003 à 2005, les établissements vétérinaires québécois ont connu un succès économique continu, selon les sondages annuels envoyés à toutes les cliniques canines membres de l'Académie de médecine vétérinaire du Québec (AMVQ). Depuis 2003, une augmentation du nombre de visites par client, ainsi qu'une hausse des tarifs et, par conséquent, des revenus, sont constatées. Les recettes d'une structure dépendent des prix pratiqués, du nombre de propriétaires reçus et du nombre moyen de visites annuelles pour chacun. Ces trois données interdépendantes sont essentielles pour une bonne analyse économique.

L'an passé, la proportion de visites annuelles par client a augmenté de 4,9 %, passant de 4,1 à 4,3. Cette croissance s'explique en partie par la hausse des ventes de produits alimentaires, constatée dans tous les établissements vétérinaires canadiens. Cela devrait avoir pour effet la diminution des recettes moyennes par transaction, les sommes issues de la vente d'aliments étant souvent moindres que celles des soins médicaux. Le contraire est pourtant observé. Entre 2004 et 2005, elles sont passées de 60,53 $ à 63,56 $ (+ 5 %). Les tarifs en hausse et la forte demande de services vétérinaires ont suffi à compenser la baisse des recettes générées par la vente d'aliments. En effet, l'indice des prix appliqués pour les petits animaux est passé de 100 en 2003, à 104 en 2004 puis 110 en 2005.

Le bilan économique des établissements vétérinaires au Québec est donc en progression constante depuis 2003 grâce à l'augmentation du nombre de visites par client et à la hausse des honoraires.

• Source : Le rapporteur, avril 2006.