Les impayés et les plaintes des clients participent des tracas quotidiens

Tous les professionnels du commerce sont confrontés à des situations délicates comme les impayés ou les plaintes déposées devant les tribunaux par les clients. S’il semble relativement préservé et bien protégé par les assurances en responsabilité civile pour ce dernier problème, le secteur vétérinaire n’est cependant pas totalement épargné. Pour analyser la part des impayés au sein des commerces espagnols, un questionnaire a été envoyé à près de deux cents animaleries et boutiques spécialisées dans la vente d’animaux de compagnie, en juin 2005. 29 % d’entre elles affirment ne rencontrer aucun problème, 40 % accumulent des dettes annuelles inférieures à 500 €, 14 % entre 500 et 1 000 €, et 17 % déplorent des impayés de plus de 1 000 €. Le non-respect des délais de paiement se répercutant sur toute l’entreprise, il est important que les dettes soient minimes pour sa bonne santé. Si seulement 6 % des établissements commerciaux spécialisés dans la vente d’animaux indiquent avoir déjà fait face à des plaintes pour nuisance sonore, ce phénomène assez récent se banalise. Les structures vétérinaires sont deux fois plus touchées que les autres par ce problème, puisque 12 % d’entre elles ont déjà reçu des plaintes. La plupart des responsables de commerces se protègent en souscrivant une assurance en responsabilité civile, alors que 10 % n’en possèdent aucune.

• Source : Especies, n° 95, mai 2006 (d’après une enquête réalisée par Asis Veterinaria en octobre 2005).