Santé animale. 74e session générale de l’OIE
Actualité
Auteur(s) : Nathalie Devos
Près de six cents participants représentant les cent soixante-sept pays membres de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) ont assisté à la session générale annuelle, du 21 au 26 mai dernier, à Paris. Etaient également présentes des structures intergouvernementales comme l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Banque mondiale, etc.
Plusieurs dossiers ont été abordés pendant cette 74e session. Concernant la lutte contre la grippe aviaire, et dans le but de renforcer la vigilance, les pays membres ont décidé de rendre obligatoire la notification à l’OIE de toute détection du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène chez les animaux sauvages sur leur territoire, ce qui n’était pas le cas auparavant.
L’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) a aussi fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre de la mise à jour du chapitre qui lui est consacré dans le Code sanitaire pour les animaux terrestres. Les textes nouvellement adoptés sur les méthodes mondiales de surveillance de la maladie permettront à l’OIE de proposer à tous les pays membres une nouvelle procédure de reconnaissance officielle de leur statut au regard de l’ESB.
La session générale a par ailleurs été l’occasion d’accréditer la candidature d’un nouveau centre collaborateur de l’OIE, le Center for Disease Control (CDC, basé à Atlanta, aux Etats-Unis). Son rôle est de mieux prévenir et contrôler les maladies animales transmissibles à l’homme.
Les pays membres ont par ailleurs salué la mise en place du nouveau système mondial d’information zoosanitaire (Wahis). Il a pour enjeu une meilleure “transparence” de la situation des maladies animales dans le monde.
La justification économique et sociale des investissements en matière de santé animale et de zoonoses a fait partie des thèmes débattus à Paris. L’OIE a notamment invité les bailleurs de fonds à orienter leurs investissements vers le développement des compétences des services vétérinaires des pays membres en encourageant le recours à un outil spécifique : le PVS (performance, vision et stratégie). Il est destiné à identifier les points à améliorer pour mettre les services vétérinaires nationaux en conformité avec les normes de qualité de l’OIE.
La nécessité de faire évoluer le contenu de l’enseignement vétérinaire a aussi été abordée par les intervenants. Les universités et les institutions de formation sont donc invitées à développer leur programme en tenant compte des principes et des normes de l’OIE.
Par ailleurs, de nombreuses normes internationales, ainsi que des lignes directrices en termes de sécurité sanitaire des animaux et de leurs produits, de bien-être animal, d’identification et de traçabilité des animaux ont été adoptées lors de cette 74e session générale.
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