La réforme du système avicole vietnamien fait débat

Les faiblesses du système avicole vietnamien résident dans la petite envergure des exploitations d’élevage, une faible productivité, tant en quantité qu’en qualité, de maigres ressources financières, une industrie de l’abattage et de la transformation obsolètes », a résumé Tran Cong Xuan lors d’un colloque sur la réforme du système d’élevage avicole, organisé le 9 juin dernier à Hanoï. Et le président de l’Association de l’élevage des volailles au Viêtnam d’argumenter ensuite sur la nécessité d’une réforme pressante de l’élevage et de l’abattage, en citant la difficulté qui s’est présentée de lutter contre la propagation de la grippe aviaire avec un tel système.

Selon le président de l’association, le secteur avicole vietnamien s’est fixé l’objectif d’atteindre une production de 280 millions de volailles en 2010 et de porter le nombre d’établissements d’abattage et de transformation à 105 en 2007, 120 en 2010 et 170 en 2015.

« Arrêter les politiques préférentielles réservées aux fermes d’élevage familiales »

Pour atteindre ces objectifs, le secteur de l’aviculture vietnamien devra donc développer l’élevage industriel intensif, sélectionner des races de qualité à haut rendement, améliorer les mesures sanitaires de biosécurité et développer les services sanitaires.

Tran Cong Xuan a également proposé à l’Etat d’arrêter les politiques « préférentielles » réservées aux fermes d’élevage familiales.

Le coût de ce projet ambitieux n’est pas révélé. Mais force est de constater que des initiatives de cette sorte ne pourront que favoriser la situation sanitaire actuelle chez les volailles au Viêtnam, l’un des pays les plus touchés par la grippe aviaire qui sévit depuis fin 2003 en Asie du Sud-Est.

• Source : www.vnagency.com