Le multifonction présente tous les atouts pour remplacer l’imprimante classique - La Semaine Vétérinaire n° 1236 du 09/09/2006
La Semaine Vétérinaire n° 1236 du 09/09/2006

Périphériques informatiques

Gestion

S’ÉQUIPER

Auteur(s) : François-Henri Médard

La réunion de plusieurs fonctionnalités (imprimante, scanner, photocopieuse, etc.) dans un seul appareil présente de nombreux atouts, mais multiplie les critères à considérer lors de l’achat.

Les imprimantes multifonctions réunissent imprimante, scanner, photocopieuse et, éventuellement, fax, dans un seul périphérique. La baisse progressive de leur coût, accompagnée d’une amélioration de leurs performances, a permis de confirmer leur domination sur le marché du jet d’encre en 2005. Le prix moyen de l’imprimante multifonction est maintenant proche de celui de l’imprimante classique. La réunion dans le même appareil de plusieurs fonctions complémentaires représente un gain de place certain, mais elle multiplie le nombre de critères à surveiller lors de l’achat.

Il convient de veiller à la complémentarité entre l’imprimante et le scanner

L’imprimante et sa fonction principale, l’impression, matérialisent la production informatique. Elles marquent le point final du flux de données. Il s’agit aussi du composant qui nécessite un entretien permanent en consommables. Les critères de détermination de sa qualité sont ceux d’une imprimante classique, c’est-à-dire la résolution en pixels par pouce (en noir et blanc et en couleurs), la vitesse d’impression en pages par minute et l’autonomie des cartouches. Dans le cas d’impressions de photos, l’augmentation du nombre de couleurs jusqu’à six permet de restituer toutes les nuances chromatiques.

Selon les constructeurs et les modèles, les têtes d’impression sont intégrées à l’imprimante (classiquement chez Epson et Canon) ou aux cartouches (HP, Lexmark), ce qui tend à augmenter leur prix unitaire. Lorsque l’imprimante est utilisée occasionnellement (moins d’une fois par mois), les têtes d’impression se bouchent plus facilement. Le choix de cartouches séparées est alors préférable.

Pour les appareils multifonctions, comme pour les imprimantes classiques, le jet d’encre est en général indiqué pour des tirages en volume limité ou en couleurs. Plus rapide, le laser offre une meilleure résistance des supports imprimés face au temps, même s’il ne soutient pas encore la comparaison en mode photo. La préférence pour le laser se justifie lors de volumes importants d’impression ou de photocopies.

Des fonctions annexes peuvent se révéler fort utiles. Ainsi, l’impression sans marges est particulièrement appréciée pour la photographie numérique. Elle permet par ailleurs de copier l’intégralité de la surface lors de photocopie.

En ce qui concerne le scanner, la résolution optique est le principal paramètre à considérer. Elle doit être réelle, et non interpolée. Il convient de prendre en considération les délais de traitement, car ils interviennent notamment dans la fonction de photocopie. Temps de prévisualisation, temps de numérisation en basse et haute résolutions méritent une attention particulière.

La fonction de photocopie repose sur la complémentarité entre numérisation et impression. Elle fonctionne en principe avec l’ordinateur éteint. La fidélité par rapport à l’original et la vitesse de la copie prennent de l’importance. La présence de fonctions habituellement rencontrées dans les photocopieuses est appréciable, permettant à l’imprimante multifonction de travailler de façon autonome : chargeur pour les copies en série, impression sans marge, choix du mode couleur/noir et blanc, réglage du contraste, zoom, etc.

Quant à la fonction de télécopie, elle nécessite un modem. L’imprimante multifonction qui comporte une fonction fax est dite “tout en un”. La vitesse d’envoi est en général de 33,6 kbps (kilobits/seconde). Les critères à considérer pour s’assurer de bénéficier d’un fax correct sont notamment la capacité de la mémoire en nombre de pages, la présence des fonctions de rappel automatique et d’envoi différé.

De nombreux outils améliorent l’autonomie de l’appareil multifonction

Pour tirer pleinement partie de la complémentarité des périphériques réunis dans une imprimante multifonction, il convient de s’affranchir, autant que possible, de l’ordinateur.

Nombre d’appareils multifonctions sont dotés d’outils qui leur confèrent une pleine autonomie. La connectivité, par exemple, s’est considérablement améliorée, fournissant autant de moyens directs de liaison entre l’imprimante et la source de données (appareil photo, carte mémoire, voire téléphone portable) : Bluetooth, Wifi, Ethernet et USB. Ainsi, la norme de communication Pictbridge permet de connecter directement un appareil photo à l’imprimante, et ce quelle que soit leur marque (voir encadré). Elle fournit un ensemble de fonctions destinées à gérer la qualité des photographies, leur présentation et leur format. La possibilité d’imprimer une planche de contact est également appréciée.

Autre facteur d’autonomie de l’imprimante multifonction, le lecteur de cartes permet la lecture de nombreux formats de cartes mémoire (Compact Flash, Memory Stick, Smartmedia, Flash USB, etc.).

Couplés à un écran LCD, ces éléments rendent l’ordinateur facultatif. Ce dernier propose toutes les fonctions nécessaires de prévisualisation et de gestion des photos, d’optimisation des photocopies : agrandissement et réduction, rotation, réglage du contraste, choix du format de sortie, correction de l’effet yeux rouges, choix du bac de sortie, etc.

En matière de gestion des documents, certaines imprimantes multifonctions, comme l’Epson RX700, intègrent un port USB externe qui permet les sauvegardes directes vers différents supports (DVD-R, CR-R, ZIP).

Le prix des consommables dépasse celui de l’appareil lui-même

La sortie papier est le poste clé à étudier pour la détermination du coût des imprimantes multifonctions, bien plus que l’imprimante elle-même. En effet, la dépense en consommables dépasse vite le prix de l’imprimante. Le tarif des cartouches (pour la technologie jet d’encre comme pour le laser), celui du papier et l’autonomie des cartouches ou du toner sont les données clés d’une bonne estimation.

Dans le domaine du jet d’encre, la répartition des couleurs dans plusieurs cartouches (jusqu’à six) réduit considérablement le coût, seules les couleurs épuisées étant remplacées.

L’emploi de cartouches compatibles, souvent quatre à cinq fois moins chères, peut permettre de réaliser des économies non négligeables. Cependant, leur qualité n’est pas nécessairement la même que celle des cartouches originales, et d’éventuels dégâts liés à leur utilisation ne sont en général pas garantis par le constructeur. Il convient donc de s’informer au préalable de la qualité des cartouches génériques correspondant à un modèle donné.

Pour des impressions en grande quantité, le laser reste la solution la moins coûteuse (rapportée au coût par page). La durée de vie du toner (en milliers de pages) et son prix sont les deux facteurs à prendre en considération.

A prix équivalent, la contenance des cartouches est généralement d’autant plus réduite que l’imprimante est économique. A l’exception des usages occasionnels, en matière d’appareils multifonctions comme d’imprimantes classiques, mieux vaut donc ne pas privilégier les modèles d’entrée de gamme. En effet, l’économie réalisée dans un premier temps est rapidement compensée par le surcoût lié aux consommables.

Si l’on évite cet écueil, des impressions de meilleure qualité, un scanner plus fidèle et des débits plus élevés seront alors au rendez-vous.

Le standard Pictbridge

Elaboré par Canon, Fuji, HP, Olympus, Seiko/Epson et Sony, le standard Pictbridge définit une norme de compatibilité entre les dispositifs de saisie d’image (appareils photos, caméscopes numériques, etc.) et les unités de sortie (dont les imprimantes photos). Le principe consiste à éviter à l’utilisateur de fastidieuses recherches d’appareils photos compatibles avec son imprimante, et inversement.

La communication directe entre les périphériques élude par ailleurs l’épineuse question de la compatibilité des pilotes avec le système d’exploitation, puisque les images ne passent plus par l’ordinateur. Une imprimante et un appareil photo numérique estampillés tous deux Pictbridge peuvent être connectés ensemble, quelle que soit leur marque. Outre le transfert de données, les produits homologués Pictbridge effectuent des fonctions de base comme la sélection d’images, la norme prenant également en charge le cadrage, les impressions multiples et la sélection du format papier.

F.-H. M.
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