Dans la bataille des génériques d’ivermectine, Axience distribue ceux de Norbrook

Après Virbac, Ceva, Janssen, Novartis, Schering-Plough et Biové, le distributeur Axience propose une nouvelle gamme de génériques d’ivermectine pour les bovins et les porcs : Noromectin®. Il s’agit donc de la huitième pour ces espèces, en comptant la gamme princeps de Merial, Ivomec®.

Noromectin® est développée depuis longtemps par un fabricant irlandais bien connu de génériques vétérinaires, Norbrook, d’où son nom.

Pour les équidés, la pâte orale éponyme est commercialisée par Audevard depuis janvier dernier, à un prix centrale inférieur d’environ 40 % à celui d’Eqvalan® et 30 % plus bas que celui des autres génériques.

Pour les productions animales, la gamme distribuée par Axience est commercialisée à un prix centrale proche de celui des autres génériques. Elle comprend une solution injectable à 1 % pour bovins et porcs, avec notamment un grand flacon de 1 l en plus des flacons de contenances inférieures. La solution pour-on destinée aux bovins présente la particularité d’être colorée en bleu, ce qui permet de repérer les animaux traités s’ils sont parqués dans le même enclos que ceux restant à traiter.

Le rapport bénéfice/risque de cette gamme est évidemment similaire à celui des autres gammes, comme en témoignent les études de bioéquivalence dans les deux espèces.

Les génériques profitent davantage aux groupements

L’arrivée des génériques, à l’automne 2005 et au printemps 2006, n’a pas fait croître le marché en valeur, selon une étude publiée par Alcyon⁽¹⁾. En glissement annuel, fin juin dernier, le marché des endectocides (toutes molécules confondues) pour animaux de production avait progressé de 3,36 %, passant de 57,8 à 59,8 millions d’euros. Toutefois, cette augmentation profite essentiellement aux groupements agréés, probablement plus présents dans les secteurs des ovins et des porcs. Leur part de marché progresse ainsi légèrement pour atteindre près de 30 %.

En production bovine, 68 % des solutions pour-on sont vendues par les vétérinaires au lieu de 26 % par les groupements.

• (1) Références Alcyon, septembre 2006 (données à fin juin 2006).