Bruno Pelletier, vice-président de la commission “formation” du SNVEL
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Auteur(s) : A. F.
Bruno Pelletier : Les contraintes en radioprotection sont d’ordre réglementaire. Le vétérinaire n’y échappe pas. Le rôle du SNVEL est de réduire et d’adapter ces contraintes à la profession, pour permettre au praticien de se mettre plus facilement en conformité avec la réglementation. Cette obligation s’applique aux six mille cabinets et cliniques vétérinaires. Elle représenterait un obstacle majeur pour la profession si celle-ci ne s’était pas prise en main, sous l’impulsion du syndicat. La Commission de radioprotection vétérinaire, dont nous faisons partie, a obtenu des aménagements, en faisant notamment reconnaître la juste réalité du risque dans l’environnement vétérinaire. Mais la route est encore longue.
B. P. : La vocation de Formaveto, organisme formateur qui émane du SNVEL, est la formation du vétérinaire “chef d’entreprise”. La formation de la personne compétente en radioprotection fait naturellement partie du catalogue. Certes, nous ne perdons pas d’argent dessus. Mais notre démarche reste désintéressée. Sinon, nous ne nous serions pas battus pour réduire sa durée et la faire passer de dix jours à trente-deux heures ! Nous formons beaucoup de confrères, mais ce nombre va rapidement diminuer lorsque la majorité d’entre eux seront formés. En outre, nos efforts ont porté sur l’adaptation aux impératifs des praticiens, notamment en régionalisant au maximum les sessions de formation.
B. P. : Notre mode d’exercice a beaucoup évolué, en passant du praticien libéral, travaillant seul, au “chef d’entreprise” avec son cortège de réglementations. Bien que nous restions des très petites entreprises (TPE), nos contraintes réglementaires sont les mêmes que celles des grandes ! La méconnaissance des praticiens peut être lourde de conséquences. Dans la pratique vétérinaire, l’exposition aux rayonnements ionisants reste faible. Néanmoins, il n’est pas possible de parler de risque nul et toute la difficulté, en cas de problème, sera d’établir la non-imputabilité de cette exposition. Le risque radiologique s’appréhende comme les autres risques professionnels, dont l’évaluation est obligatoire depuis 2001, avec la rédaction du DUE (document unique d’évaluation). Nous avons instauré, par le passé, la gestion des objets piquants tranchants, devenue une activité quotidienne, et nous serons confrontés à l’avenir à d’autres risques comme celui des antimitotiques.
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