La situation de l’ENVA n’est pas un cas isolé

Actuellement étudiante à l’école de Toulouse, je trouve inacceptable que les ENV en général ne puissent pas bénéficier des fonds nécessaires à leur fonctionnement. Le cas d’Alfort n’est malheureusement pas isolé. En effet, ici, à Toulouse, les bons de commande ne sont plus signés depuis le 15 novembre. Exemple trivial, le four à micro-ondes des urgences a explosé il y a une semaine à la suite d’une surtension due à une installation électrique défaillante et personne ne veut débloquer 50 € pour le remplacer ! C’est le seul moyen qu’ont les étudiants de garde de manger chaud… Autre conséquence du blocage des fonds, aucune commande de poches de NaCl, de morphine, d’ampoules de KCl, etc., n’est possible avant la rentrée de janvier. Tenir jusqu’aux vacances de Noël avec le stock restant risque d’être compliqué. Je pense que le ministère de l’Agriculture se désintéresse totalement des étudiants vétérinaires, lesquels représentent pourtant 26 % des élèves de l’enseignement supérieur agricole. Les cliniques au sein des ENV ne peuvent pas être rentables, puisqu’il s’agit d’un lieu de formation. Nous ne sommes évidemment pas aussi performants que des praticiens libéraux.

Les frais d’inscription s’élèvent à 950 €. J’estime que nous avons le droit d’être formés correctement et de travailler dans des locaux décents.