Une consœur se fait l’avocate de la cause animale à l’Assemblée
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Auteur(s) : M. N.
Les maires sont souvent démunis face au problème animal. Ils ne sont pas habitués à le gérer, mais sont de plus en plus souvent confrontés aux plaintes liées à la présence animale. Notre consœur Geneviève Gaillard a pu constater « combien il était difficile de faire entrer l’animal à l’Assemblée nationale » lorsqu’elle a voulu mettre en place une commission d’enquête relative aux trafics d’animaux. Sa requête a en effet été refusée et une autre procédure s’est engagée, celle d’une mission d’information. Pourtant, un groupe d’étude relatif à la protection animale, dont la présidence est assurée par notre consœur, a été créé à l’Assemblée. Il travaille notamment sur le statut de l’animal.
Evoquant les récents débats législatifs et les suites de la loi du 6 janvier 1999, Geneviève Gaillard regrette que les parlementaires soient en train de durcir les mesures, alors que mieux aurait valu se réunir autour d’une table pour discuter. « C’est aux vétérinaires et aux professionnels de faire pression sur leurs parlementaires », souligne notre consœur qui doute qu’aujourd’hui, « même si on le voulait, on puisse abroger les deux catégories de chiens créées par la loi de 1999 ».
Les parlementaires qui, souvent, sont également maires, « pensent que des articles [de loi] vont pouvoir résoudre le problème, alors que cela n’a rien résolu précédemment », explique Geneviève Gaillard. En effet, malgré les mesures déjà prises par le passé, « nous voyons régulièrement dans les quartiers des animaux de 1re et de 2e catégorie non identifiés. Nous avons beaucoup de travail à faire pour que ces chiens ne soient pas donnés de la main à la main, pour punir les personnes qui en sont les propriétaires ».
Dans le contexte des récents débats relatifs au projet de loi sur la prévention de la délinquance, notre consœur se prononce en faveur des visites comportementales tout au long de la vie du chien, ces visites étant réalisées par des vétérinaires formés spécialement et par des vétérinaires comportementalistes. « Cela permettrait, en outre, de sensibiliser les propriétaires, estime-t-elle, car nous nous apercevons souvent que les gens ne savent pas ce qu’est un animal. » « Je crois par ailleurs qu’il est important de mettre en place une responsabilisation des éleveurs, par exemple via une visite de comportement des portées et un suivi des portées », souligne Geneviève Gaillard qui insiste également sur la nécessité, pour les pouvoirs publics, de s’intéresser de près aux ventes d’animaux par l’Internet et les petites annonces.
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