Espagne. Enquête au sein des cliniques
Actualité
Auteur(s) : Isabelle Algara
En Espagne, certaines cliniques vétérinaires ont évolué jusqu’à se convertir en centre multiservices. En effet, elles s’occupent non seulement de soigner les animaux, mais proposent également diverses activités en relation avec le bien-être animal (toilettage, vente d’aliments et de jouets, etc.). La multiplication des services et des produits donne ainsi aux propriétaires l’occasion de venir régulièrement au cabinet pour différentes raisons. La vente d’animaux, par exemple, apporte une source supplémentaire de revenu lors de la transaction, et permet aussi, dans la plupart des cas, un premier contact qui se révélera le point de départ d’une longue relation.
Pourtant, seulement 4 % des structures vétérinaires espagnoles affirment vendre des animaux, alors que les aliments à visée thérapeutique font désormais partie intégrante du traitement de certaines affections. Pour en savoir plus sur la part de ces produits dans les ventes totales d’aliments, la revue professionnelle espagnole Argos a lancé une enquête auprès des praticiens en mai 2006(1). L’analyse des réponses obtenues (227) montre que ces aliments sur prescription vétérinaire représentent moins de 30 % des ventes chez plus de la moitié des confrères interrogés (51 %). Ils constituent entre 31 et 60 % des ventes dans 27 % des structures, et jusqu’à 60 % dans 22 % des cliniques.
L’enquête réalisée par Argos fournit également des indications sur les vaccinations réalisées en début d’année. Traditionnellement, à cette période, une augmentation des premières visites vaccinales de chiots est enregistrée, notamment à la suite de la hausse des ventes d’animaux au moment de Noël. Cependant, durant les dernières années, les praticiens espagnols n’ont constaté aucune différence saisonnière concernant les premières consultations.
La plupart des professionnels interrogés (63 %) affirment avoir réalisé en mai 2006 (mois de l’enquête) dix consultations de chiots au maximum. 25 % ont reçu entre onze et vingt chiots, 6 % entre vingt et un et trente, et 6 % plus de trente. De façon similaire, environ deux vétérinaires sur trois ont reçu cinq chatons au maximum, 26 % entre six et dix, 5 % entre onze et quinze et 6 % plus de quinze. D’après ces chiffres, le nombre de chatons vus en consultation est environ deux fois moins important que celui des chiots présentés en clinique.
Nouveau : Découvrez le premier module
e-Learning du PointVétérinaire.fr sur le thème « L’Épanchement thoracique dans tous ses états »
L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.
En savoir plus sur cette nouveauté
Découvrir la boutique du Point Vétérinaire
Retrouvez les différentes formations, évènements, congrès qui seront organisés dans les mois à venir. Vous pouvez cibler votre recherche par date, domaine d'activité, ou situation géographique.
Recevez tous les jours nos actualités, comme plus de 170 000 acteurs du monde vétérinaire.
Vidéo : Comment s'inscrire aux lettres d'informations du Point Vétérinaire