LES VÉTÉRINAIRES VOTERONT MAJORITAIREMENT À DROITE

Les vétérinaires voteront plutôt à droite au premier tour (76,7 % des intentions exprimées), essentiellement pour Nicolas Sarkozy (40,6 %), selon une enquête menée auprès de 910 confrères et consœurs via Planete-vet.com (^{voir graphique en page 40}). Le candidat UMP est suivi de près par celui de l’UDF, François Bayrou (33,7 %). Les candidats classés à gauche, pour leur part, rassemblent 16,9 % des intentions de vote, avec 12,6 % pour Ségolène Royal. Comme pour les précédentes présidentielles, la tendance d’un vote à droite est donc marquée au sein de la profession. Elle est même plus accentuée qu’en 2002. En effet, le même sondage révélait alors 48 % d’intentions de vote à droite (dont 28 % pour Jacques Chirac). Les candidats de gauche remportaient en revanche 36 % des intentions de vote (14 % pour Lionel Jospin).

La précédente campagne présidentielle avait été menée sur fond de crise sanitaire, après l’épisode de fièvre aphteuse, et de principe de précaution. Ces sujets restent sur le devant de la scène avec la grippe aviaire et la fièvre catarrhale ovine. Les programmes électoraux contiennent en outre de nombreux autres sujets auxquels les vétérinaires sont particulièrement sensibles, comme la sécurité des consommateurs, les enjeux de l’agriculture, la politique agricole commune (PAC) ou encore l’Europe.

Les difficultés des TPE et le médicament sont toujours au cœur des débats

Par ailleurs, le médicament et la délivrance sont toujours, et même plus que jamais d’actualité (alors que nous bouclons ce numéro, la parution du décret prescription-délivrance est imminente).

Les 35 heures faisaient déjà partie du débat en 2002. Aujourd’hui, la problématique et les contraintes qui pèsent sur les très petites entreprises (TPE), au nombre desquelles les cliniques vétérinaires, sont aussi en exergue. L’évolution du droit du travail, des taxes et les mesures fiscales sont au cœur des attentes des confrères.

Trois d’entre eux se sont engagés en politique. Nous les avons interrogés sur les grandes questions qui préoccupent la profession. Ils nous offrent leur vision pragmatique sur ces thématiques.

• Plusieurs candidats ont répondu aux questions de La Semaine Vétérinaire (voir les deux numéros précédents). Tous ont été sollicités.