Clinique vétérinaire Aquivet
Gestion
REPORTAGE
Aquivet se veut une réponse aux attentes d’une clientèle exclusivement référée. Sa conception rime avec espace, modernité et communication.
La zone d’accueil et d’attente donne le ton : un espace ouvert et sobre, agencé selon une esthétique contemporaine. Cela concorde avec le souhait d’attribuer à la clinique l’image d’une structure médicale de haute technologie. L’éclairage est soigné. Le rouge, fil conducteur des locaux, est aussi repris dans la charte graphique des documents (dépliant de présentation, par exemple).
Trois salles de consultation sont alignées à proximité de l’accueil. Volontairement impersonnelles et dépouillées, elles sont utilisées par les “services” de médecine, d’imagerie médicale et de chirurgie. En face, derrière l’accueil, se trouvent un bureau pour le secrétariat et la comptabilité, ainsi que les locaux techniques.
De larges couloirs permettent de passer d’un service à l’autre. Le style épuré, très hospitalier, est également de mise dans ces zones, relevé d’un chemin rouge.
Rattachée à l’imagerie médicale, une salle est réservée à l’échographie-doppler et aux actes annexes (cytoponctions échoguidées, biopsies, etc.).
La salle de radiographie est équipée d’un appareil HF de 300 mA et d’un système de développement numérique par plaque. Sur l’écran tactile, le personnel a accès aux informations utiles à la préparation et à la réalisation des clichés. Ces données sont également disponibles depuis un poste isolé par un paravent plombé et muni d’une pédale de déclenchement, autorisant la radiographie à distance d’un animal anesthésié.
La salle de tomodensitométrie, comme celle de radiographie, jouxte le local de lecture, équipé de plusieurs stations de travail Dicom reliées à un serveur informatique, formant un réseau spécifique d’imagerie (PACS). Les images sont centralisées dans cette salle, d’où il est possible de contrôler l’activité des pièces voisines par les fenêtres plombées, creusées dans les murs de séparation. Le travail des images s’effectue sous OsiriX, logiciel de rendu d’images Dicom (produites par les appareils d’imagerie).
Spacieuse, elle compte deux salles d’opération pour l’orthopédie, une pour les tissus mous et la vidéo-endoscopie, ainsi qu’un espace réservé à l’induction, à la préparation chirurgicale et au réveil des animaux. Une pièce séparée permet le nettoyage et la stérilisation du matériel. La clinique totalise sept postes d’anesthésie gazeuse et un large matériel de monitoring et de soutien des fonctions respiratoires et cardio-vasculaires.
Le chenil principal comporte vingt-six cages, dont deux grandes. La chatterie, équipée de neuf cages, est attenante, mais isolée. Le chenil “contagieux” compte quatre cages.
Les entités de rééducation fonctionnelle (et traitement de la douleur) et de dermatologie sont géographiquement dissociées des autres services. La salle de rééducation est équipée d’un appareil d’hydrothérapie muni d’un tapis hydraulique de marche aquatique. Elle contient aussi une large table de massage adaptée à la physiothérapie : thermothérapie, cryothérapie, électrostimulation, ondes de choc, kinésithérapie. Le service de dermatologie comporte une salle de consultation, une salle de soins et un laboratoire spécifique.
L’étage (hors plan), d’une surface de 250 m2, abrite quatre bureaux. S’y trouve également une pièce polyvalente de 45 m2, comprenant un coin cuisine et utilisée comme lieu d’archivage, de travail et de restauration. Elle est convertible en salle de réunion pouvant accueillir jusqu’à trente personnes. L’étage comporte aussi des sanitaires, des douches et des vestiaires.
Si trois mois ont suffi pour la construire, la clinique Aquivet est l’aboutissement de cinq ans de réflexion. Le choix de travailler avec du modulaire architecturé est justifié par ses multiples intérêts : moindre coût, maîtrise des délais de construction, qualité technique, caractère évolutif. En effet, les modules sont fabriqués en usine avant d’être transférés sur le site de construction pour y être assemblés.
Pour ses concepteurs, cette polyclinique reflète l’évolution de la profession dans laquelle certaines disciplines nécessitent un matériel et des compétences spécifiques. La charte d’activité, dont les praticiens de la structure sont signataires, stipule l’activité de référé exclusive, le devoir de communication avec les confrères traitants, mais aussi de partage des connaissances.
Indispensable au fonctionnement de l’activité d’imagerie, un soin particulier est apporté à l’informatisation de la clinique, connectée en réseau et à Internet. Les associés s’attendent au développement de la télémédecine. Ainsi, outre l’aisance de transmission des données en interne, l’échange d’images avec d’autres praticiens, voire ceux de la structure pendant leurs déplacements, est facilité.
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