Les porcelets issus de verrats piétrains purs présentent plus de boiteries

L’impact du type génétique du verrat sur la vitalité des porcelets et leurs performances en maternité a fait l’objet d’une étude présentée à l’occasion des dernières Journées de la recherche porcine, qui ont eu lieu du 6 au 8 février dernier à Paris⁽¹⁾. L’essai a porté sur l’observation de la durée de gestation (pas d’induction des mises bas), ainsi que sur le déroulement des mises bas et de la lactation lorsque les truies sont inséminées avec de la semence de verrat croisé large white X piétrain (lot LWXPP, n = 47) ou piétrain pur (lot PP, n = 46).

La durée de la gestation s’élève en moyenne à 114,3 jours et celle de la mise bas à cinq heures, et ce quel que soit le type de verrat. De la même façon, le taux de mortinatalité ne diffère pas selon le verrat. En revanche, le taux de pertes avant vingt-quatre heures est supérieur chez les porcelets issus de verrats PP (8 % versus 5 % chez les LWXPP), mais l’écart n’est pas suffisant pour influencer la taille moyenne de la portée au sevrage (10,9 porcelets). La vitesse de croissance sur vingt-huit jours est identique entre les porcelets issus de verrats LWXPP et PP. Elle s’élève en moyenne à 270 g/j/porcelet.

En revanche, si la proportion de porcelets splaylegs n’est pas plus élevée chez les animaux issus de verrats PP, les boiteries infectieuses sont plus nombreuses dans cette catégorie. Aussi, selon les auteurs, l’étude de la relation entre ces affections et le type génétique du verrat mérite d’être approfondie.

• (1) N. Quiniou et coll. : « Impact du type génétique du verrat sur la vitalité des porcelets et leurs performances en maternité », étude présentée lors des 39^e journées de la recherche porcine.