Le jumelage entre l’école de Nantes et la faculté de Giessen fête ses 20 ans

L’échange avec Giessen : on m’en avait beaucoup parlé, toujours en bien. » Alexandre Magnin, élève en première année à l’école vétérinaire de Nantes, décrit son « immersion totale dans la vie étudiante allemande » comme « une semaine riche en émotions, en découvertes et en échanges, qu’il aurait été dommage de manquer ! ». Le jumelage entre Nantes et Giessen (dans la région de Francfort) existe depuis vingt ans. Dans ce cadre, l’ENVN échange tous les ans un groupe d’étudiants avec la faculté vétérinaire de Giessen. Cette année, c’était au tour des étudiants nantais de rencontrer leurs homologues allemands. Ainsi, dix-neuf d’entre eux, de différentes promotions, se sont portés volontaires pour participer au projet, du 5 au 12 mai dernier. Nos confrères enseignants Jean-Dominique Puyt, Marc Gogny et Jean-Louis Pellerin ont apporté leur soutien à cette semaine de jumelage et ont fait partie du voyage.

Le jumelage se veut une illustration de l’amitié franco-allemande

Les participants ont passé la moitié de leur temps au sein de la faculté, où une rencontre scientifique était organisée. Cela a permis de présenter les travaux récents des chercheurs, jeunes ou confirmés, sur l’épidémio surveillance de la sensibilité aux antibiotiques des principales bactéries pathogènes du chien (Jean-Louis Pellerin), la réponse de Campylobacter jejuni au stress oxydatif (Amélie Garenaux), Brucella sp. chez les mammifères marins de la mer du Nord dans sa partie germanique (Prenger-Berlinghoff) ou encore l’obstruction chronique des voies respiratoires dans les hôpitaux d’équine (Kerstin Fey). Un enseignant de chaque nationalité a en outre présenté les réformes des nouveaux cursus vétérinaires de part et d’autre du Rhin. Du côté allemand, les nouvelles modalités des études sont encore en cours de discussion. Malgré ce programme chargé, le volet touristique de cette rencontre n’a pas été occulté, avec une visite du zoo de la fondation Opel à Kronberg, des haras régionaux de Dillenburg et du laboratoire Intervet.

Ce jumelage, régulièrement soutenu par l’Office franco-allemand de la jeunesse, se veut une illustration concrète de l’amitié franco-allemande et a su prouver sa légitimité dans l’ouverture à la culture de nos voisins. Audrey Honoré, étudiante nantaise, a ainsi apprécié cette « belle opportunité. En effet, je ne parle pas l’allemand et c’était pour moi une occasion de découvrir une langue et une culture que je ne connaissais pas. De plus, la langue n’a pas été un obstacle, car les étudiants allemands parlent bien le français ou l’anglais ».