Entretien avec Marlen Volland-Francqueville (Zurich 82), coach certifié
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Auteur(s) : Valentine Chamard
Marlen Volland-Francqueville : J’ai exercé plus de vingt ans en tant que praticienne équine. Confrontée à un problème professionnel, qu’aucun conseil n’a pu résoudre, j’ai suivi (il y a trois ans) un coaching par téléphone, ce qui m’a permis de le solutionner en quelques séances. Contrainte d’arrêter l’exercice vétérinaire voici un an, je me suis intéressée de plus près au coaching. J’ai fait le Mastercoach et je me suis également formée à la programmation neuro-linguistique. Je suis aujourd’hui certifiée par l’Institut de coaching international.
M. V.-F : La qualité d’un coaching dépend du coach lui-même, de sa formation, de son expérience et de sa première carrière professionnelle. Ainsi, le coach n’a pas besoin d’être expert ou issu de la même branche que son client. En revanche, il gagne en temps et en efficacité s’il connaît le style de fonctionnement professionnel ou la culture de l’entreprise. Par exemple, j’ai donné une conférence sur le burn-out auprès des vétérinaires équins, que je connais bien. A l’issue de la présentation, un confrère est venu me voir pour me dire « tu nous as déshabillés » !
M. V.-F : J’accompagne beaucoup de directeurs de petites entreprises, des indépendants, quelques sportifs ou des personnes qui veulent changer d’orientation professionnelle.
J’ai dernièrement aidé un kinésithérapeute, directeur d’un centre de remise en forme. Il est venu me voir pour donner plus de rentabilité à sa structure, dans le but de la revendre plus tard. Mais l’une des premières choses qu’il a avouée est qu’il ne faisait pas ce métier pour gagner de l’argent ! Ce défi limitant l’a plombé au niveau des finances. L’objectif donné à l’inconscient finit toujours par surgir dans la réalité. Le coaching lui a permis de prendre conscience de cette incohérence. Notre travail ensemble a consisté à mettre à plat ses croyances, à définir une vision et ce qu’il voulait changer. Il devait aboutir à déterminer s’il est éthique de gagner de l’argent dans une profession de santé, à évaluer les modifications qui auront lieu au niveau de sa clientèle une fois ces changements réalisés, etc.
Les vétérinaires, pour leur part, sont pour l’instant plutôt réfractaires au coaching. Pourtant, il s’agit d’une méthode d’avenir pour eux aussi, car ils seront obligés d’innover et d’anticiper dans leurs structures et leur exercice. Dans beaucoup de situations, ils gagneraient à développer le relationnel.
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