La France déplore trente-six foyers de fièvre catarrhale ovine

Le premier cas de l’année de blue tongue en France a été confirmé le 27 juillet dernier, à Raillicourt, dans les Ardennes. Il concerne un troupeau bovin. Depuis, trente-cinq nouveaux foyers ont été identifiés en France continentale : dans les Ardennes, dans le Nord, dans l’Aisne et dans le Pas-de-Calais (La Thieuloye). Ce dernier cas a conduit le ministère de l’Agriculture à étendre la zone réglementée en vigueur depuis l’hiver 2006, dans les départements de l’Eure, de la Seine-Maritime et de l’Oise.

Du côté du Benelux et de l’Allemagne, l’augmentation du nombre de cas diagnostiqués depuis le début de l’année est encore plus spectaculaire. En effet, plusieurs centaines de foyers ont été déclarés en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas. Tous ces cas sont probablement dus au virus de sérotype 8. Celui-ci a provoqué l’apparition de plus de deux mille foyers à l’automne dernier en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en France et au Luxembourg, avant une “trêve” hivernale liée à la baisse des températures.

La vigilance est donc de mise, notamment dans les élevages bovins, les plus touchés par l’affection. Le 6 avril dernier, le dispositif de surveillance en place dans le nord de la France avait permis de constater la reprise d’activité de Culicoides, le moucheron vecteur de la blue tongue. Les principaux signes cliniques observés chez les bovins sont des ulcères de la bouche et de la sialorrhée, des ulcères de la muqueuse pituitaire et du jetage, de l’œdème et un érythème des mamelles, un œdème des membres et des boiteries.