Le maïs ensilé l’an dernier serait le principal vecteur de la contamination

Selon les investigations menées par les préfectures et les services de l’Etat des départements concernés, l’hypothèse la plus probable est que le maïs ensilé à l’été 2006 serait le principal vecteur de la contamination », ont indiqué les préfectures des régions Pays-de-la-Loire et Loire-Atlantique, dans un communiqué du 24 août dernier.

Deux laiteries, qui s’approvisionnent auprès de producteurs régionaux, avaient signalé aux autorités des taux de dioxine anormalement élevés dans le lait collecté auprès d’exploitations situées dans une petite zone à cheval sur la Loire-Atlantique, l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan, à proximité de Redon. Les tests effectués dans les élevages ont montré des taux de contamination variables dans une soixantaine d’exploitations, atteignant parfois jusqu’à dix fois la norme européenne pour les produits alimentaires (trois picogrammes par gramme). « Le phénomène se révèle ponctuel et les contrôles officiels menés sur les laits contaminés montrent que les teneurs en dioxine sont déjà en diminution », précise le communiqué. Les analyses continuent pour établir la source de la contamination, découverte fin juillet. Des résultats complémentaires sont attendus d’ici à une quinzaine de jours. Les enquêtes en cours ont d’ores et déjà permis d’écarter plusieurs origines envisagées : carrières, eaux d’irrigation et d’inondation, compléments minéraux pour l’alimentation des animaux, boues d’épuration, pesticides, engrais, fonderies, transformateurs électriques et incinérateurs.