Deux nouveaux centres du Gipsa s’implantent à Laval et à Nancy

En novembre prochain, deux nouveaux centres de formation des auxiliaires vétérinaires s’ouvrent à Laval (Mayenne) et à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Cette installation s’inscrit dans le cadre de la régionalisation de la formation des auxiliaires et s’ajoute aux sept sites déjà en place. Mais la couverture du territoire national ne s’arrêtera pas là, car ce sera bientôt au tour de la région Midi-Pyrénées (Toulouse) et du Limousin (Ahun) d’accueillir de nouveaux projets, en 2008.

Les premières sessions de formation, prévues mi-novembre, s’inscrivent dans le cadre de contrats de professionnalisation, lesquels ont été légalisés par la loi du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie. Accessible à tous les jeunes âgés de seize à vingt-cinq ans (dix-huit pour les auxiliaires) et aux demandeurs d’emploi âgés de vingt-six ans et plus, il s’agit d’un contrat de travail écrit. Il peut être mis à profit pour recruter un salarié pour une durée de vingt-quatre mois, qui se formera afin d’obtenir le titre homologué d’auxiliaire spécialisé vétérinaire (échelon 5 de la convention collective), ou dans le cadre d’un contrat de douze mois, ce qui permettra à l’apprenti de préparer le certificat de qualification professionnelle d’auxiliaire vétérinaire qualifié (échelon 4 de la convention).

Ce type de contrat permet au salarié d’alterner de longues phases de présence au sein de la clinique (trois semaines en moyenne) avec des périodes de cours au centre de formation.

Le contrat de professionnalisation exonère l’employeur de cotisations

Deux contrats de professionnalisation peuvent se succéder avec deux employeurs pour deux qualifications distinctes. Si le salarié n’a pas obtenu la qualification dans le cadre du premier contrat, celui-ci peut être renouvelé par un contrat à durée déterminée (CDD).

Les actions de formation sont financées par l’Organisme paritaire collecteur agréé des professions libérales (OPCA PL).

Pendant l’année d’exécution du contrat, les jeunes âgés de moins de vingt et un ans sont rémunérés à hauteur de 55 % du Smic (jusqu’au niveau bac), de 65 % du Smic (pour le bac ou équivalent), et à 90 % du Smic à partir de bac + 2. Pour les personnes âgées de plus de vingt et un ans, ces montants s’élèvent pour ces trois catégories à, respectivement, 70 %, 80 % et 90 % du Smic. Lorsque le salarié atteint vingt et un ans, la rémunération est réévaluée au premier jour du mois qui suit son anniversaire.

Des exonérations et des aides peuvent être accordées dans le cadre du contrat de professionnalisation. Le dispositif ouvre droit à l’exonération des cotisations patronales de Sécurité sociale et d’allocations familiales.