Influenza aviaire. Nouvelles promesses de dons
Actualité
Auteur(s) : Nathalie Devos
La communauté internationale s’engage à débloquer plus de 406 millions de dollars pour combattre l’influenza aviaire de sous-type H5N1 HP, tant chez l’animal que chez l’homme. La Banque mondiale l’a annoncé à l’issue d’une conférence internationale dédiée à ce sujet, qui s’est tenue du 4 au 6 décembre dernier à New Dehli (Inde). Les Etats-Unis se sont engagés à fournir 195 millions de dollars, la Commission européenne 116 millions, le Japon 69 millions, le Royaume-Uni 10 millions, la France 7,5 millions, l’Allemagne 4,3 millions, l’Inde 2 millions, la Norvège 1,75 million et la Grèce 441 000 $.
« C’est une promesse encourageante (…), mais il y a encore un fossé à combler », a déclaré le vice-président en exercice de la Banque mondiale, Peter Harrold, devant sept cent cinquante délégués venus de cent onze pays. L’institution a évalué à 1,2 milliard de dollars, sur les deux ou trois prochaines années, la somme indispensable pour aider les pays touchés par le virus H5N1 HP de l’influenza aviaire. Les fonds doivent notamment servir à dédommager les éleveurs dont les volailles ont été abattues ou à développer des vaccins à prix réduit.
Le rapport de la Banque mondiale révèle en outre que :
- cent quarante-quatre pays ont préparé des plans d’urgence contre la maladie chez les animaux et pour faire face à une éventuelle pandémie humaine ;
- 27 % des pays déclarent ne pas avoir les moyens de détecter des cas de contamination humaine par le virus H5N1 HP ;
- 41 % ont testé leurs plans “pandémie” par des exercices de simulation ;
- 50 % ont commencé à planifier la maintenance de leur infrastructure en cas de pandémie humaine.
Une éventuelle pandémie mondiale, provoquée par une forme humaine du virus de la grippe aviaire, coûterait 2 000 milliards de dollars à la communauté internationale, a tenu à rappeler Peter Harrold. « Bien qu’un effort mondial massif pour juguler l’influenza aviaire hautement pathogène ait conduit à une amélioration des réponses aux flambées de la maladie parmi la volaille dans de nombreux pays, il subsiste un risque permanent de mutation du virus qui permettrait sa transmission d’homme à homme. Le monde est encore insuffisamment préparé à ce risque pandémique », avaient conjointement déclaré, le 29 novembre dernier, l’Organisation des Nations unies et la Banque mondiale. De son côté, l’Organisation mondiale de la santé rappelle que, depuis fin 2003 et dans douze pays, trois cent trente-sept personnes ont contracté la grippe aviaire et deux cent sept en sont mortes.
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