La formation continue est un enjeu important pour la profession

L’an passé a vu renaître des réflexions qui pourraient mûrir dans le courant de cette année. Parmi elles, au rang des sujets qui angoissent les confrères, figurent, sur fond de concurrence plus incisive, le projet de déréglementation de la profession, le numerus clausus, l’ouverture du capital, etc. Les conclusions du rapport de la commission Attali sur « la libération de la croissance française » sont ainsi attendues.

Dans ce contexte, la formation constitue un enjeu pour la profession, par le monopole de compétences qu’elle apporte, ainsi que par la garantie de qualité et de continuité des soins assurée aux usagers. Accueillie de façon parfois contrastée par les confrères, qui n’ont pas attendu de telles mesures pour se former depuis plusieurs années, la gestion de la formation continue a été confiée au Conseil national vétérinaire de la formation continue et complémentaire, en charge de la structurer. Elle est actuellement facultative, mais l’Europe tend vers un caractère obligatoire. Les vétérinaires, déjà habitués à recevoir des crédits de points ou d’heures pour les enseignements qu’ils suivent, inaugurent les crédits de formation continue dont le dispositif a été dévoilé en juin dernier. L’enregistrement s’effectue sur un mode déclaratif. L’objectif est de rendre opérationnelle la base informatique d’enregistrement individuel cette année.