Envisagez-vous une spécialisation de votre exercice à plus ou moins long terme ? - La Semaine Vétérinaire n° 1309 du 04/04/2008
La Semaine Vétérinaire n° 1309 du 04/04/2008

Entre nous

FORUM

Se former est possible en augmentant les effectifs

Fabrice Lainé, praticien à Nyons (Drôme).

Notre clinique est passée de deux à trois vétérinaires l’année dernière, ce qui nous a permis de dégager du temps et de nous engager plus facilement dans un cycle de formation. En effet, nous avons décidé de renforcer nos compétences en chirurgie, médecine interne et dermatologie, sans passer par des formations diplômantes. Pour ma part, je suis les cours du Groupe d’étude en dermatologie des animaux de compagnie (Gedac), qui dépend de l’Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie (Afvac), ou encore d’autres formations sur le même thème qui sont proposées par les laboratoires privés, par exemple. Au total, cela représente dans mon emploi du temps plusieurs journées par-ci par-là. J’ai choisi la dermatologie pour me faire plaisir, d’une part, et pour répondre à une attente de la clientèle, d’autre part. Il est vrai que notre clinique est installée dans un endroit reculé et qu’il est important de répondre aux besoins de nos clients. Or, les cas de dermatologie en canine ou en équine ne manquent pas. En outre, nous n’avons pas la prétention de recevoir des cas référés et nous n’hésitons pas à en référer, en ophtalmologie notamment.

Je l’envisage, mais lorsque je serai en association

Ludovic Girard, praticien à Vaison- la-Romaine (Vaucluse).

Il y a un an et demi ou deux ans, j’ai réfléchi à la possibilité de me spécialiser en chirurgie osseuse. Cela m’est venu plus par curiosité intellectuelle que pour combler un réel besoin de ma clientèle. Praticien dans une petite ville de province, il n’y a non seulement pas le potentiel pour une activité spécialisée à temps complet, mais cela ne m’intéresse pas non plus de n’exercer que dans une spécialité. J’ai commencé à me renseigner sur le CES d’orthopédie à l’ENVT. Cela m’a paru assez lourd à gérer, avec des cours, plus la rédaction d’un mémoire… Pour le moment, ce n’est pas à l’ordre du jour. J’ai déménagé il y a un an dans une nouvelle clinique, ce qui a demandé un investissement financier et en temps ! J’ai dû être particulièrement présent pour le changement de structure, sachant que je ne suis pas en association, mais que je travaille avec un vétérinaire salarié et plusieurs auxiliaires. A cela s’ajoutent les contraintes de la vie familiale, l’éloignement de Toulouse et la flemme peut-être aussi un peu. Il est probablement plus facile de gérer une spécialisation en faisant partie d’une structure importante. La validation des acquis de l’expérience, quant à elle, offre aussi une possibilité, avec moins de contraintes me semble-t-il. Malgré tout, j’envisage de me spécialiser dans le futur, lorsque les enfants seront plus grands et quand je serai en association, ce qui facilitera la gestion de mes remplacements.

Un besoin d’approfondir les connaissances en tant que généraliste

Ophélie Bonnet, praticienne à Valréas (Vaucluse).

Cela fait un an maintenant que j’exerce en tant que salariée dans une clientèle canine, mais je songe à me spécialiser. Sûrement parce que j’ai envie d’avoir un domaine de prédilection dans lequel me sentir particulièrement à l’aise et où me faire vraiment plaisir. La pratique généraliste génère le besoin d’approfondir ses connaissances et ses compétences dans un domaine.

Sans oublier que cela constitue un atout pour la structure que d’avoir un ou plusieurs vétérinaires spécialisés. La clinique en est valorisée et elle peut ainsi accueillir des cas référés, agrandir sa clientèle. En ce qui me concerne, j’aimerais me spécialiser en médecine des nouveaux animaux de compagnie (NAC). J’envisage ma spécialisation comme une formation continue, via la participation à des congrès ou la lecture de revues spécialisées, et non pas via des enseignements de type certificat d’études supérieures (CES) ou diplôme d’études supérieures vétérinaires (DESV). Ces formations seront envisageables lorsque je serai moi-même associée dans une clinique, car cela représente de l’argent et nécessite une bonne organisation pour les remplacements. Concernant la validation des acquis de l’expérience (VAE), s’il existe un tel système pour la médecine des NAC, je ne suis pas contre. C’est à reconsidérer dans un certain nombre d’années, quand j’aurai suffisamment d’expérience dans le domaine !

Au final, je pense que chaque clinicien a le désir de se spécialiser, dans un domaine qui l’intéresse plus que les autres. Mais de là à faire les démarches…

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