« L’observance sur mesure » s’adapte aux demandes des praticiens

Pour améliorer l’observance, notre confrère Damien Grosmaire, chef de produit chez Virbac, estime que le vétérinaire doit s’assurer de l’adhésion de son client au traitement, en l’impliquant dans sa mise en œuvre. Encore faut-il qu’il soit relativement facile à administrer par le propriétaire, surtout sur le long terme. Avec les nouveaux comprimés appétents de la gamme Rilexine® à base de céfalexine, une céphalosporine de première génération et aussi « de première intention », la prise spontanée s’élève à 86 % chez le chien et à 62 % chez le chat, avec une récente extension d’indication au traitement des plaies et des abcès dans cette espèce. Les schémas posologiques validés prévoient toujours deux administrations par jour à 15 mg/kg/j. Mais, chez le chien, des études cliniques ont montré “hors AMM” une « efficacité clinique à une seule prise quotidienne ».

Virbac a aussi beaucoup enquêté auprès des praticiens pour adapter sa nouvelle gamme. Les présentations en cent quarante comprimés sont ainsi abandonnées au profit de nouvelles boîtes-présentoirs plus compactes de deux cent dix comprimés dosés à 75, 300 ou 600 mg. Les blisters de sept unités sont conservés, mais ils deviennent prédécoupables, ce qui permet d’ajuster facilement le nombre de comprimés, vendus à l’unité près, par rapport à la durée du traitement prescrit. En outre, dans la mesure où le prix est perçu par les vétérinaires comme un frein à l’observance chez les chiens de grande taille, le coût du traitement journalier diminue de 6,2 % pour Rilexine® 600 et de 16,6 % pour Rilexine® 300. Cela permet de traiter pendant quatre semaines un chien de 40 kg pour moins de 80 € TTC (en prix public habituel) et un chien de 20 kg pour moins de 50 €. En revanche, le comprimé de 75 mg augmente de 6 centimes (soit + 7,4 %), ce qui porte le traitement d’un chat pendant une semaine à 11 € TTC environ (prix public).