« Il a fallu innover, changer certaines choses, naviguer un peu dans l’inconnu »

La Semaine Vétérinaire : Comment se prépare une telle manifestation ?

Valentin Deprez : L’organisation de la Nuit véto débute en préparant… la précédente ! Il faut recruter des personnes qui ont vécu l’édition d’avant et connaissent un minimum le concept. Cette fois-ci, nous n’étions que cinq à avoir participé à la Nuit véto 2005, en raison du changement de cursus. En 2006, le bureau de l’organisation est né, puis nous avons entamé les réunions, la répartition des tâches, en commençant par choisir une date, le thème, puis les artistes, etc. Tout s’est précisé au fur et à mesure, jusqu’à environ un mois avant le jour J : les étudiants ont attaqué la peinture dans le foyer et là, nous y étions pour de bon !

S. V. : Pourquoi avoir choisi ce thème ?

V. D. : L’un des concepts de la Nuit véto, c’est de décliner un thème en différentes ambiances conjuguées en musiques, décors et animations. Il nous fallait une idée qui permette une telle ouverture. Après les cinq continents en 2001, les sept péchés capitaux en 2005, nous avons choisi « Souviens-toi, le siècle dernier » cette année. Nous avons tous apprécié cette idée de retour dans le passé. Cela autorisait de nombreuses déclinaisons et semblait pouvoir réunir un large éventail de spectateurs.

S. V. : Combien de personnes ont participé à l’élaboration de cet événement ?

V. D. : Le bureau compte vingt-deux membres répartis en responsables des infrastructures, du spectacle, de la pub, de la trésorerie, du secrétariat, du défilé, du design, des partenariats, de l’intendance, du bar… et le président ! S’ajoutent ensuite les six responsables de salle avec leurs équipes. Ce groupe initial a été aidé par de nombreuses paires de bras dès qu’il a fallu peindre, décorer, bricoler, moquetter, etc. Bref, une bonne partie de l’école a participé à l’organisation, représentant toutes les promos (et l’atelier)… et cela faisait plaisir à voir !

S. V. : Comment avez-vous financé la Nuit ?

V. D. : Nous avons été aidés par nos partenaires, vétérinaires ou autres, pour financer le projet. Je les remercie d’ailleurs beaucoup ! Il nous a fallu ensuite répartir les dépenses selon les bénéfices estimés de la soirée. Nous avions droit à deux mille personnes sur le site, et nous avons vendu environ mille sept à mille huit cents places, plus cent cinquante invitations. Tout ce beau monde a bien consommé ! L’équilibre financier sera donc probablement atteint. Nous attendons de payer les dernières factures…

S. V. : Personnellement, qu’avez-vous retiré de l’organisation de cette fête ?

V. D. : Je pense que tout le bureau a vu dans cette aventure l’opportunité de prendre des décisions importantes quant à l’issue du projet, et d’en assumer pleinement la responsabilité par la suite. Même si nous avions déjà une belle trame héritée des années précédentes, il a fallu innover, changer certaines choses, naviguer un peu dans l’inconnu. Le travail en équipe est en outre primordial dans ce genre d’événement.