Plusieurs villes font appel au cheval en tant qu’employé municipal

Le rôle du cheval dans l’aménagement des territoires ruraux n’est plus à démontrer. Il est ainsi mis à contribution pour des travaux de voirie, d’assainissement, ou encore pour le transport de personnes, mais également pour collecter les ordures ménagères. L’entreprise Sita, filiale de Suez environnement, vient de signer une convention de partenariat exclusif avec les Haras nationaux pour étendre cette pratique, via une professionnalisation de l’usage des équidés pour le nettoyage des villes. Un projet pilote est prévu pour mener à bien cette démarche qui s’inscrit dans un souci de développement durable. « Les termes de la convention stipulent que ce partenariat vise à établir le dimensionnement et les conditions d’emploi des équidés pour le nettoiement d’une cité ou pour la collecte de déchets, à établir le cahier des charges des matériels spécifiques et de la prise en charge des équidés, à trouver les prestataires adaptés pour fournir les équidés selon les villes, à monter et à suivre la mise en place de la collecte hippomobile dans une municipalité pilote », expliquent les Haras nationaux.

L’objectif du partenariat est aussi de démultiplier les projets des collectivités pour lesquels le cheval est un employé municipal à quatre pattes ! Soixante-dix villes françaises, de toutes tailles, le mettent d’ores et déjà à contribution, d’après les données présentées au 5^e congrès des chevaux territoriaux, organisé à Trouville-sur-Mer en octobre dernier. Selon ses adeptes, il a notamment l’avantage, au même titre que l’âne, d’être économiquement rentable.