La Journée mondiale de la rage veut rappeler l’importance de la lutte antirabique

De nouveau, le monde se mobilise, le 28 septembre prochain, pour sensibiliser et informer le public sur l’importance de la prévention antirabique. La rage fait partie des plus vieilles et des plus mortelles maladies connues, selon l’Alliance pour la prévention antirabique (Alliance for Rabies Control, ARC), l’organisateur de l’événement⁽¹⁾.

Avec le soutien de nombreuses organisations de santé humaine et animale, la Journée de la rage est une campagne unique qui réunit des centaines de milliers de personnes au niveau mondial pour faire passer le message : la rage est une maladie qui peut être évitée, mais qui tue encore quelque cinquante-cinq mille personnes chaque année.

La moitié des décès dus à la rage concernent des enfants de moins de quinze ans

« La rage touche d’abord les enfants, particulièrement à risque vis-à-vis de cette terrible maladie en raison de leurs contacts rapprochés avec les chiens, la source d’infection la plus importante au niveau mondial », affirme Debbie Briggs, directrice exécutive de l’ARC. « Les enfants sont souvent victimes de morsures et de griffures multiples à la tête et au visage, ce qui augmente le risque de développer la rage. Ils sont en outre ignorants du danger de transmission de la maladie par les chiens et omettent de dire à leurs parents qu’il sont été mordus, léchés ou griffés par un animal », ajoute-t-elle.

« La vaccination, avant une éventuelle exposition au virus, est un élément essentiel de la gestion sanitaire des animaux domestiques, et c’est le facteur le plus important de la prévention antirabique », rappelle Peter Costa, coordinateur mondial de la communication de l’ARC. La prévention de la rage passe aussi par le maître de l’animal. Dans les zones endémiques, les propriétaires sont encouragés à se protéger eux-mêmes, en plus de la vaccination de leurs animaux, tout en évitant les contacts avec les animaux errants et la faune sauvage. S’ils sont mordus, les plaies doivent être nettoyées à l’eau et au savon, et un médecin doit être consulté immédiatement.

Même si la Belgique est officiellement indemne de rage depuis 2001, le cas à Beersel l’année dernière (un chiot non vacciné importé du Maroc), de même que ceux intervenus en France au printemps, montrent l’importance de rester vigilants, maintenant et à l’avenir.

• (1) www.worldrabiesday.org.