Le type de sol en caillebotis béton n’influe pas sur la qualité de l’air

Une étude⁽¹⁾ compare les conséquences de deux salles d’engraissement de configuration identique, à l’exception du type de sol, sur les animaux et l’environnement. Dans la salle témoin, le sol est constitué d’un caillebotis en béton qui comporte 15 % de vide. Dans l’autre, le tiers arrière de chaque case est aménagé de façon similaire et les deux autres tiers sont équipés d’un gisoir drainant en béton avec 5 % de vide. Deux bandes successives de cent quarante-quatre porcs sont suivies. Les résultats montrent que les performances zootechniques sont identiques dans les deux salles. En début d’engraissement, les porcs de la deuxième salle sont moins présents sur le tiers arrière de la case, plus sale. Par la suite, la répartition des animaux est homogène, le tiers arrière de la case restant une zone de déjection privilégiée.

La propreté des animaux et des cases est systématiquement moins bonne dans la deuxième salle. Dans celle-ci, le gradient de salissure de la case, de l’avant vers l’arrière, s’accompagne d’une augmentation de la concentration en ammoniac. Toutefois, la qualité de l’air (ammoniac, poussières et odeurs) est globalement similaire dans chaque salle.

• (1) V. Courboulay, N. Guingand : « Réduire la proportion d’espace vide pour des sols de type caillebotis béton en engraissement : quelles conséquences pour les animaux et l’environnement », synthèse Ifip, 39^e Journées de la recherche porcine.