L’impact sur la qualité de la semence est réel, mais s’estompe après la guérison

L’impact de l’infection naturelle par le sérotype 8 de la fièvre catarrhale ovine sur la qualité de la semence des béliers a été étudié⁽¹⁾ en Belgique en 2007. Les résultats, présentés via un poster lors des journées Rencontres recherches ruminants, les 3 et 4 décembre derniers à Paris, concernent des béliers dont l’infection par la maladie est confirmée par un test Elisa. Ils révèlent que la semence de tous les animaux est de mauvaise qualité lors du premier prélèvement (diminution du nombre de spermatozoïdes et de leur mobilité, augmentation du nombre d’anormaux), même chez les béliers qui n’ont développé que peu de signes cliniques, et cela de façon variable selon les animaux.

Toutefois, la qualité de la semence revient progressivement à la normale après l’infection naturelle, chez tous les béliers contrôlés. La concentration en spermatozoïdes est le facteur le plus long à se rétablir. La récupération est totale 90 à 120 jours après l’infection, même chez les animaux les plus atteints. Cette étude sera poursuivie pour déterminer l’impact sur la fertilité de ces béliers.

• (1) N. Kirschvink, M.Raes et Cl. Saegermann : « Impact of a natural blue tongue serotype 8 infection on semen quality of Belgian rams in 2007 », The Vet. J. (sous presse).