La rachi-anesthésie sur veau vivant

Il suffisait d’oser. Les organisateurs ont accepté la venue d’un veau vivant dans la cité des congrès, afin d’animer un atelier sur l’anesthésie rachidienne chez les bovins (en partenariat avec Bayer). Après la présentation théorique des différentes techniques utilisables (péridurale ou sous-arachnoïdienne), Delphine Holopherne, maître de conférences à l’école de Nantes, a effectué une démonstration pratique de la rachianesthésie. L’auditoire pouvait participer, mais sans procéder lui-même aux injections.

L’injection de l’anesthésique dans l’espace sous-arachnoïdien n’est pas un geste difficile. Elle est réalisée de préférence sur un animal placé en décubitus latéral, après une sédation, et entraîne une paralysie immédiate des postérieurs. D’après l’intervenante, cette anesthésie offre au praticien un confort comparable à celui obtenu avec une anesthésie générale. Elle présente également une bonne sécurité respiratoire et cardiovasculaire pour le veau, qui reste vigile et peut se relever après deux heures.