Les étudiants anglais et écossais subissent stress et soucis financiers

Dépression, stress, anxiété et difficultés financières… Il ne fait pas bon être étudiant outre-Manche, comme en témoigne la vaste enquête menée par l’association des élèves vétérinaires, une section de la British Veterinary Association. Réalisée tous les trois ans, ses résultats pour l’année 2008 viennent d’être dévoilés. 1 833 étudiants y ont participé, soit près de la moitié des effectifs des universités anglaises et écossaises.

Plus du tiers d’entre eux qualifient leurs problèmes financiers de « difficiles » ou « graves ». L’enquête révèle aussi l’existence de troubles psychiques. L’anxiété (29,4 %), le stress(55 %) et la dépression (21,6 %) sont le plus souvent rapportés. Les troubles du comportement alimentaire affectent 7,2 % des étudiants. L’enquête montre que ces chiffres sont plus élevés chez les étudiants vétérinaires que dans la population générale. Les auteurs identifient plusieurs conséquences, parmi lesquelles le choix du premier emploi d’après le salaire proposé, afin de rembourser les dettes, plutôt que selon l’intérêt et les possibilités de développement personnel. Ces difficultés se répercutent aussi sur l’orientation de carrière, davantage fondée sur des critères financiers. Cela pourrait conduire à sélectionner des étudiants dont la famille peut assumer le coût des études sur le long terme.