Du mouvement chez les fournisseurs de sites Internet

Disparition, partenariats, mais aussi arrivée prochaine de nouveaux prestataires : le marché des fournisseurs de sites Internet pour les structures vétérinaires subit d’importantes modifications.

Ainsi, l’offre Zevet, proposée par Sofivet depuis 2002, n’existe plus et un partenariat entre Vetup et Pfizer Santé animale est mis en place. Les sites web lancés par le laboratoire seront désormais gérés au niveau informatique par la société de Cyrille Catoio (L 03). Côté nouveauté, le logiciel de gestion de clinique Bourgelat proposera prochainement un site Internet couplé à son logiciel et Alcyon devrait enfin lancer Chezmonveto.com, une offre qui devrait associer un site à une cyberboutique.

Globalement plus de sites, mais pas de révolution

Il est difficile d’évaluer le nombre global de sites de structures vétérinaires. L’agrégation des différentes données des prestataires fournit un chiffre d’environ cinq cents sites actuellement ouverts dans l’Hexagone, couvrant environ 10 % des structures vétérinaires françaises. Cependant, la proportion de sites réellement actifs est probablement beaucoup plus faible. L’intérêt des praticiens serait même limité selon Gérard Magnin, à la tête de Vétocom. Cette faible demande ne l’incite pas, pour le moment, à développer son offre Mon-veterinaire.com.

D’autres prestataires envisagent le marché différemment et continuent de développer de nouveaux services. Les systèmes de rappels par courriels sont ainsi en train de devenir la norme. Ils permettent au propriétaire, directement sur le site de son vétérinaire, de programmer des alertes pour se souvenir des différents traitements nécessaires à la bonne santé de son animal (antiparasitaires, vaccinations, etc.). Olivier Perroy, gérant de Opy Com, la société qui propose la solution Vétoonline, compte même développer son offre pour satisfaire des confrères ruraux ou mixtes, car il est vrai que les sites actuels s’adressent essentiellement à des praticiens canins.

Les acteurs spécialisés, souvent eux-mêmes issus du monde vétérinaire, auront certainement de nouveaux concurrents une fois le cap de la directive “services” passé. En effet, un site Internet vétérinaire se rapprochera alors d’un site classique (banque, vente par correspondance, etc.) pour se doter d’une présentation des services et d’un espace client. Il y a fort à parier que les fournisseurs de sites web non vétérinaires viendront alors offrir des services divers et variés aux praticiens, comme cela est déjà le cas dans d’autres pays européens pour les sites vétérinaires.

Il faudra également compter sur d’éventuels sites web de chaînes vétérinaires spécifiquement françaises ou même étrangères. Ces modèles existent déjà en Angleterre (www.medivet.co.uk) ou en Espagne (www.nexovet.com) et pourraient se développer en France à partir de 2010.