« Pour le moment, notre site est essentiellement une carte de visite améliorée »

La Semaine Vétérinaire : Depuis combien de temps votre site est-il en place ?

Jean-Hugues Bozon : Il y a cinq ans, j’ai créé moi-même un premier site Internet pour ma structure. Il ne possédait cependant pas de mot de passe et j’ai donc souhaité mettre en place un autre site plus professionnel et respectueux des contraintes ordinales en matière d’accès pour les clients.

S. V. : Pourquoi ouvrir un site ?

J.-H. B. : L’Internet est un moyen de communication intéressant et surtout facilement disponible pour nous qui avons tellement peu de possibilités de communiquer largement. Nous avons également une activité de référé et le site nous permet d’apporter un plus à nos référents, qui peuvent ainsi accéder aux comptes rendus et aux résultats d’examens complémentaires des cas qu’ils nous adressent.

S. V. : Que propose votre site ?

J.-H. B. : Pour le moment, il s’agit essentiellement d’une carte de visite améliorée dont le but est de présenter aux clients l’ensemble des produits et des services proposés par notre structure. Nous n’avons pas encore développé d’interactions importantes avec nos clients connectés. Les systèmes de rappels par courriels ou par SMS sont techniquement accessibles, mais nous ne les avons pas encore mis en place.

S. V. : Combien avez-vous de clients inscrits Sont-ils satisfaits de ce service ?

J.-H. B. : Nous disposons d’un module de statistiques facilement consultable qui indique que nous avons actuellement 263 clients inscrits. Les inscriptions sont spontanées, pour le moment, et nous ne cherchons pas activement à inscrire de nouveaux clients. Pourtant, le trafic sur le site n’est pas négligeable, avec par exemple 900 visites et 3 450 pages vues en avril 2009. Les retours sont actuellement plutôt positifs, avec des clients ravis de pouvoir en savoir plus sur la clinique.

S. V. : Combien de temps prenez-vous pour administrer le site ? Qui s’en occupe ?

J.-H. B. : Ce sont surtout les rapports pour les cas référés qui prennent du temps. L’administration du site grand public n’exige qu’à peine deux heures par mois pour l’instant. Mais si nous voulions vraiment faire vivre le site, l’investissement en temps serait plus conséquent et il faudrait envisager de former une auxiliaire à cette tâche.

S. V. : La directive “services” prévoit une plus grande liberté de communication, y compris sur l’Internet, qu’en pensez-vous ?

J.-H. B. : Communiquer plus largement auprès de nos clients, mais aussi des non-clients, est une perspective très positive.