Une couleuvre difficile à avaler

Entre l’annonce de l’éviction des vétérinaires de la tête des laboratoires humains⁽¹⁾ et le fait que nous ne sommes pas considérés comme une profession de santé – alors que nous sommes à peu près les seuls à assurer un vrai service d’urgence, sans nous défausser sur une structure publique –, je me demande si je répondrai encore aux questions que les médecins des environs me poseront sur les zoonoses. La plupart des maladies émergentes en font partie et ce ne sont certainement pas nos amis “épiciers du luxe” qui sont les plus fiables et/ou les plus compétents en la matière… mais qui continuent de pouvoir diriger des laboratoires.

J’avoue que les propos tenus par la ministre de la Santé me restent en travers de la gorge et je m’étonne du peu de réactions de la part de la profession, même si cela ne concerne qu’un faible nombre d’entre nous.

A quand la prochaine couleuvre ?

• (1) Notre confrère réagit à l’article sur la décision gouvernementale de supprimer la possibilité, pour les vétérinaires, de devenir directeur ou directeur adjoint d’un laboratoire de biologie médicale humaine (La Semaine Vétérinaire n° 1369 du 28/8/2009 en pages 12-13).