Une pluie de prix s’abat sur les meilleures thèses des dernières promotions nantaises

Dans un amphithéâtre d’honneur rénové et quasi plein, une séance spéciale de remise de prix de thèse et de diplôme a eu lieu le 26 septembre dernier, à l’occasion de la célébration des trente ans de l’école de Nantes. Le coup d’envoi a été donné après les discours de Pierre Saï, directeur de l’ENVN, sur l’avenir de l’école au sein d’Oniris⁽¹⁾, et du directeur des études, Marc Gogny. Ce dernier a notamment rappelé que plus de 80 % des thèses réalisées au sein de l’établissement sont expérimentales, selon les critères du jury nantais.

Pour l’occasion, l’Académie vétérinaire de France, via notre confrère Francis Desbrosse, s’était déplacée pour remettre deux médailles aux thèses jugées les plus méritantes. Fannie Baudimont a reçu celle en or pour son travail sur l’adipogenèse du manchot Adélie, qui l’a conduite en Antarctique. Celle en argent est revenue à Florian Le Breuil pour son étude sur l’ostéoporose.

A la suite de ces prix de prestige, près d’une quarantaine des meilleures thèses de 2005 à 2008 ont été distinguées par une médaille d’argent ou de bronze de l’école vétérinaire, sous le parrainage des professeurs Marjolet et Lustenberger, de la faculté de médecine de Nantes. Le choix de ces deux personnalités était une évidence au vu du grand nombre de jurys de thèse qu’ils ont présidés : plus de six cents à eux deux.

Un discours pour les “victimes” de la réforme de 2005

La remise d’un “diplôme” à la promotion 2005-2009 a été un autre grand moment de cette journée. Bien que le seul diplôme reconnu reste celui de docteur, l’école a voulu faire un geste vis-à-vis de ceux qui ont subi la réforme de 2005, pour répondre à leur forte demande, et avec le partenariat de Royal Canin. Trois représentants de cette promotion particulière ont ainsi eu le droit de s’exprimer au nom de leurs camarades. Une intervention sur le thème du célèbre « I have a dream », de Martin Luther King, a exposé avec beaucoup d’humour et de franc-parler le parcours du combattant qu’ont dû traverser ces élèves pour enfin devenir vétérinaires… ou presque, comme ils se plaisent à le dire. Une réussite qu’ils ont fêtée avec l’ensemble des étudiants et quelques “jeunes anciens” jusque tard dans la nuit, prolongeant de façon moins conventionnelle le traditionnel buffet.

• (1) Voir l’article en page 18.