« Un enseignement vétérinaire qui bouge pour un monde plus sûr »

Les services vétérinaires sont un bien public international. » C’est ce qu’a souhaité réaffirmer l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) à l’occasion de sa conférence annuelle, qui s’est ouverte à Paris le 12 octobre. Conséquence de ce postulat : « Les vétérinaires ont une obligation d’excellence, c’est le prix à payer pour obtenir une meilleure reconnaissance », n’a pas omis de souligner Bernard Vallat, directeur de l’OIE. Pendant trois jours, quelque quatre cent cinquante directeurs d’établissements d’enseignement vétérinaire, vétérinaires officiels et représentants de la profession, issus des quatre coins du monde, ont échangé autour d’un thème principal – « Un enseignement vétérinaire qui bouge pour un monde plus sûr » –, partageant leurs analyses sur les contenus prioritaires des cursus académiques. Objectif : « Recueillir un consensus autour d’une recommandation appelant la communauté internationale à mettre à jour le contenu de l’enseignement vétérinaire. » Les diplômés de demain devraient être « mieux armés pour travailler dans un contexte mondial » et appliquer les normes internationales en matière de surveillance des maladies, de santé publique vétérinaire, de sécurité sanitaire des aliments et de bien-être animal. Cette réunion a également été l’occasion, pour les Ordres professionnels nationaux, de travailler à l’harmonisation des procédures d’accréditation des facultés de médecine vétérinaire au niveau international.

Bernard Vallat a par ailleurs rappelé que la qualité et les performances des composantes publiques et privées des services vétérinaires dépendent largement d’un enseignement et d’une formation vétérinaires adaptés. « Nous avons beaucoup de pain sur la planche, a-t-il conclu lors de son discours d’ouverture, et deux jours et demi ne sont pas trop pour discuter de tous ces sujets. »