Couple
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Auteur(s) : N. F.
Un quart des vétérinaires libéraux se marient ou vivent en couple avec… un vétérinaire ! 15 % partagent la vie d’un autre libéral, 8 % celle d’un salarié et 2 % celle d’un diplômé (voir liste ci-contre). Petite variante : 3 % vivent avec… une auxiliaire. Les femmes sont plus nombreuses (31 %) que les hommes (21 %) à vivre avec un vétérinaire. Lorsque le conjoint est aussi un praticien, il travaille en général dans la même structure (62 %). Pour le reste, 30 % vivent avec des salariés : du secteur privé (16 %) ou du secteur public (14 %). Dans 5 % des cas, le conjoint exerce une autre profession libérale. Comme dans l’ensemble de la société française, les femmes vétérinaires qui vivent en couple vouent beaucoup plus de temps que leur conjoint à la vie domestique (courses, ménage, repas, etc.). 51 % disent y consacrer de 30 à 70 % de leur temps, au lieu de 38 % pour les hommes. En outre, alors que 40 % des femmes y passent plus des trois quarts de leur temps, 1 % des hommes y affectent autant de temps. Une majorité de ces messieurs destinent moins de 30 % de leur temps aux tâches ménagères. Ces chiffres collent à la réalité. Un sondage Ipsos réalisé en février(1) montre ainsi que les Françaises sont plus nombreuses que les autres Européennes à avoir le sentiment d’une répartition inégale : 81 % déclarent s’occuper davantage de ces tâches que leur conjoint (8 points de plus que la moyenne européenne).
Le choix du lieu de travail se fait à deux (42 % des cas). Mais les praticiens influencent plus souvent leur conjointe que l’inverse. Ainsi, 30 % des praticiennes estiment que leur lieu d’installation a été conditionné par leur conjoint, alors que seulement 13 % des praticiens estiment être dans ce cas.
Dans les couples où vit au moins un vétérinaire (homme ou femme), les revenus des femmes sont nettement inférieurs à ceux des hommes, puisque les trois quarts des hommes ont des revenus supérieurs à 40 000 €, tandis que 55 % des femmes disposent de moins de 40 000 €. La moitié des libéraux qui vivent seuls (60 % sont des femmes) tirent moins de 40 000 € nets annuels de leur activité, alors qu’ils ne sont qu’un tiers dans ce cas quand ils vivent en couple, que leur conjoint soit lui-même vétérinaire ou non (voir tableau ci-contre).
Plus de 70 % des vétérinaires qui ont répondu à l’enquête de la caisse de retraite ont des enfants à charge. 18 % en ont un, 29 % en ont deux, 21 % en ont trois et 5 % quatre et plus. Les femmes s’en occupent davantage que leur conjoint. 64 % des hommes consacrent moins de la moitié de leur temps à leur progéniture.
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