Les libéraux envisagent de prendre leur retraite à 62,8 ans en moyenne

Les gardes

Globalement, 20 % des praticiens déclarent ne pas faire de gardes, ni en semaine ni le dimanche. Parmi eux figure une part plus importante de femmes (31 %) que d’hommes (15 %), de canins purs (32 %) que de mixtes à prédominance canine (6 %) ou rurale (2 %). Ceux qui effectuent des gardes sont en moyenne au travail 2,7 soirs par semaine (3,1 pour les mixtes à prédominance canine et 2,5 pour les canins) et 16,5 dimanches par an (20,3 pour les ruraux, 13,5 pour les canins). Les femmes assurent plus de gardes que les praticiens. En semaine, elles travaillent ainsi en moyenne 2,9 jours versus 2,6 et 16,8 dimanches dans l’année au lieu de 16,3.

Les vacances

Comme les salariés, les libéraux prennent en moyenne cinq semaines de vacances par an, voire plus : 5,3 exactement. Les congés sont plus longs pour les hommes, avec 5,4 semaines en moyenne (5,1 pour les femmes). Travaillant plus et effectuant davantage de gardes, les mixtes se ménagent un temps de repos plus important. Les ruraux prennent ainsi près de six semaines (5,7), contre 5,2 pour les canins. Par ailleurs, 3 % des praticiens affirment ne jamais prendre une semaine de vacances, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne s’octroient pas quelques jours ici et là…

La retraite

Malgré la charge de travail, seulement un vétérinaire sur cinq prévoit de réduire son temps de travail . 22 % optent pour des aménagements, 46 % sont satisfaits de leur situation et 6 % s’imaginent travailler plus. Et la retraite ? Globalement, les libéraux l’envisagent à 62,8 ans. Curieusement, les plus de 50 ans pensent partir plus tard que les moins de 40 ans (63,5 ans pour les premiers, 62,3 ans pour les seconds), alors que ces derniers devront cotiser plus longtemps. Les ruraux espèrent partir en moyenne à 62 ans, plus tôt que les canins (63,1 ans).