Combattre l’inflammation améliore la respiration

L’ajout d’un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) au traitement antibiotique des affections respiratoires a un effet antipyrétique et améliore le confort de l’animal et sa respiration. C’est ce qu’a montré Allan Weingarten, directeur de recherche pharmaceutique dans le New Jersey, durant le symposium Intervet-Schering-Plough sur les maladies respiratoires des bovins, le 1^er décembre dernier, lors de l’European Buiatrics Forum à Marseille. Edouard Timsit, résident de l’European College of Bovine Health Management à l’école de Nantes, a étudié le taux de réponse au traitement avec Resflor® (florfénicol et anti-inflammatoire) : il est de 92 % à quatre jours et de 88 % à quatorze jours. Le suivi de la température ruminale (par bolus) fait apparaître une baisse de la température et un retour à la normale en moins de quatre heures. Le niveau sérique d’haptoglobine, marqueur de l’inflammation, revient également à la normale rapidement. Or les éleveurs détectent les animaux malades tardivement (quarante-sept heures après le début de l’hyperthermie en moyenne) et incomplètement (moins de 31 % des animaux malades sont décelés). La fièvre et les phénomènes inflammatoires locaux ralentissant indirectement la prise de poids, l’examen clinique du praticien, avec une prise de température, est donc essentiel pour traiter le plus tôt possible, et ainsi réduire l’allongement de la période d’engraissement.