Quels nouveaux services êtes-vous prêts à proposer à vos clients ? - La Semaine Vétérinaire n° 1399 du 02/04/2010
La Semaine Vétérinaire n° 1399 du 02/04/2010

Entre nous

FORUM

Ma priorité reste la communication

Thibaut Humbert, praticien à Epernay (Marne).

La directive “services” va moins modifier l’offre de services vétérinaires que la communication qui l’entoure. C’est ma priorité, même si j’envisage de créer de nouveaux services. Ceux-ci doivent toucher une cible large, dégager suffisamment de marge, fidéliser, être faciles à intégrer dans l’activité, avoir un impact positif en termes d’image, valoriser la clientèle et être conformes aux obligations professionnelles. Dans ce cadre, je regarde avec intérêt les solutions proposées dans le domaine de l’e-commerce. Cependant, en l’état actuel, elles ne me conviennent pas, pour plusieurs raisons, en premier lieu leur aspect “usine à gaz” (double saisie, double tarif, double comptabilité, etc.). Elles peuvent en outre entraîner une rupture du secret professionnel (passible de sanctions disciplinaires et pénales). En effet, pour créer les comptes, je dois envoyer les coordonnées de mes clients à un tiers. Cela pose en plus un risque de perte de valeur de ma clientèle, car si un confrère se procure mon fichier clients, la directive “services” lui permettra de les contacter, même s’ils n’ont jamais fréquenté sa clinique. En dernier lieu, ce service reste pour l’instant limité aux croquettes et aux accessoires. Je ne suis pas une animalerie. Je tiens à mon image de professionnel de santé. Il faut que des produits spécifiques, comme les vermifuges, puissent être commandés. Dans l’attente d’une solution plus adaptée à mes critères, je me concentrerai sur la communication à propos des nombreux services déjà proposés.

Des conseils sur l’alimentation des bovins

Jean-Baptiste Anthore, praticien à Bacqueville-en-Caux (Seine-Maritime).

J’exerce au sein d’un cabinet mixte de cinq praticiens. Nous assurons déjà beaucoup de services en raison de la diversité de notre clientèle (suivi d’élevages laitiers et allaitants, cheptels ovins, reproduction équine, biochimie et bactériologie, etc.). Je ne connais pas le détail des différents articles de la directive “services”, mais je ne pense pas qu’elle sera à l’origine d’une révolution dans notre activité quotidienne, au moins dans un avenir proche. En revanche, pour proposer de nouveaux services, il me semble indispensable que nos structures s’étendent de façon à augmenter la zone de chalandise. Cette extension doit se faire par un regroupement pour arriver à un nombre d’associés suffisant qui permettra à chaque confrère de se spécialiser dans un domaine particulier (tout en restant un généraliste de qualité). Les nouveaux services proposés seront axés sur l’alimentation et le bilan fourrager en élevage allaitant, la nutrition des vaches laitières, les visites de traite, les médecines alternatives pour répondre à la demande de l’élevage biologique, etc. Ces nouveaux services ne peuvent se mettre en place qu’au milieu de notre cœur de métier qui reste l’activité de médecine et de chirurgie des animaux, primordiale aux yeux de nos clients.

Des moyens accrus pour une prise en charge exhaustive

Bertrand Pucheu, praticien à La Madeleine (Nord).

L’évolution actuelle de notre profession est orientée vers la valorisation des services proposés aux clients et, dans le cadre de notre activité spécialisée, aux vétérinaires référents. Dans cette perspective, nous avons développé au sein de notre structure un service d’imagerie spécialisée (IRM, radiographie numérique et échographie) et un autre d’hydrothérapie et de rééducation fonctionnelle, qui renforcent nos pôles médical et chirurgical. La proposition d’une telle offre de service est aujourd’hui indispensable à notre démarche diagnostique rigoureuse et à la prise en charge exhaustive de la pathologie animale, du diagnostic à la convalescence. De plus, notre agrément récent en tant que centre hospitalier vétérinaire (CHV), qui implique des normes spécifiques et agréées par l’Ordre, nous a conduits à finaliser l’organisation de notre service de garde qui permet aujourd’hui la prise en charge de cas urgents complexes et assure l’indispensable continuité des soins. Une stratégie de développement raisonnée et fondée sur l’amélioration de la qualité des soins et des services se révèle rarement décevante et contribue à la valorisation générale de notre profession.

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