Les membranes séreuses sont les meilleurs échantillons

Des chercheurs⁽¹⁾ ont comparé la détection de Haemophilus parasuis, impliqué dans la maladie de Glässer, dans différents échantillons prélevés chez des porcelets (^{voir tableau}). Trente-six animaux d’un même élevage, âgés d’environ quatre semaines⁽²⁾, sont inclus dans l’étude. Après le sevrage, ils sont placés dans deux salles distinctes. A l’issue d’une période d’adaptation à leur nouvel environnement de cinq jours, vingt-sept porcelets sont infectés avec 10⁶ UFC de H. parasuis (sérotype 5). Les neuf autres servent de contrôle. Les porcelets sont autopsiés quatorze jours après l’inoculation.

Tous les échantillons sont analysés par polymerase chain reaction (PCR, ^{voir tableau}). Les résultats montrent que dix-huit animaux sont positifs pour au moins un des échantillons. Le plus grand nombre est noté pour les échantillons des membranes séreuses (12). Parmi ces derniers, dix écouvillons ont permis l’isolement bactériologique de H. parasuis. En revanche, chez quatre animaux PCR positifs à partir du liquide synovial, aucun prélèvement n’a permis de démontrer la présence de l’agent pathogène.

Selon les auteurs, malgré le faible nombre d’animaux inclus dans l’étude, il est possible de conclure que même s’ils ont été infectés avec le même sérotype de H. parasuis, il existe des différences de détection par PCR selon les échantillons. Il est donc conseillé d’examiner divers échantillons prélevés chez un animal pour diagnostiquer sans aucun doute la maladie de Glässer.

• (1) A. Palzer, R.L. Austin-Busse, A. Ladinig, J. Spergser, M. Ritzmann, K. Heinritzi : « Détection des Haemophilus parasuis dans différents échantillons », congrès de l’AFMVP, décembre 2009.

• (2) Exempts de H. parasuis, Mycoplasma hyorhinis et de SDRP.