Entre nous
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Notre structure compte six associés répartis sur trois sites. Je pense que le secret d’une association qui fonctionne, c’est d’avoir la même vision d’entreprise. Il est vrai que nous ne partageons pas toujours les mêmes points de vue professionnels parce que nous n’avons pas le même âge, les mêmes emprunts ou les mêmes attentes en termes de développement personnel. Pourtant, pour les décisions importantes, nous arrivons à tomber d’accord, car nous avons la même vision d’entreprise. S’entendre à six associés est parfois compliqué, mais le nombre dilue les conflits. Pour savoir si une compatibilité de travail est possible, il me semble fondamental d’avoir été salarié dans la structure suffisamment longtemps, au moins un an. Ensuite, je pense qu’il faut entretenir le dialogue. Nous nous réunissons une fois par trimestre pour les décisions de gestion et échangeons les informations utiles du quotidien par mails. Nous nous appliquons à bien remplir les fichiers clients, une étape chronophage, mais indispensable dans le suivi des cas quand l’un d’entre nous est absent. Depuis peu, nous avons mis en œuvre des réunions téléphoniques, ainsi qu’un groupe de discussion sur Internet, afin que tous les associés puissent y assister en étant dans les différentes cliniques ou bien chez eux. Je pense aussi que le respect de la pyramide des âges au sein d’une association peut être avantageux. En effet, la fougue des plus jeunes est compensée par l’expérience des plus âgés, et le mélange des générations peut être un moteur intéressant.
Avant de s’associer, il est essentiel d’avoir travaillé ensemble pour se connaître et voir s’il est possible de s’entendre. Si des problèmes relationnels surgissent, c’est rare qu’ils s’améliorent avec le temps. Néanmoins, le critère le plus important à mes yeux est la communication au sein du groupe. Nous pouvons bien nous entendre, mais si nous communiquons mal, les informations ne sont pas correctement interprétées et peuvent devenir des sources de conflits. Dans notre clinique de quatre associés, nous organisons des réunions pour les prises de décisions communes et avons mis en place un cahier de consignes pour transmettre tous les messages utiles, téléphoniques ou autres. Par souci d’équité, nous essayons de bien équilibrer entre nous le temps de travail, le temps de formation et les vacances. Nos revenus sont d’ailleurs directement proportionnels à notre temps de travail. Bien communiquer permet aussi de se renvoyer les clients dans le cadre d’un exercice un peu plus spécialisé. Si je suis face à un cas qui nécessite une chirurgie osseuse, c’est un de mes associés qui prend en charge l’intervention, mais je continue de suivre l’animal après. Nous travaillons en complémentarité, sans esprit de compétition. En outre, je pense qu’il faut être sur la même longueur d’onde au niveau du travail et avoir les mêmes projets d’avancement. Nous sommes tous à peu près de la même génération et inspirés par les mêmes motivations en termes de perspectives d’avenir de la clinique. C’est un facteur qui compte dans le maintien d’une association.
Nous sommes neuf vétérinaires, dont huit associés. Le fait d’être nombreux confère une sorte d’équilibre et permet d’avoir un arbitrage des uns par rapport aux autres. Les caractères sont forcément différents, mais ils sont pondérés par le groupe. A mon avis, il est plus facile de s’entendre à huit qu’à deux ou trois, à condition de communiquer et de se concerter. En premier lieu, il est capital de définir un objectif commun et de vérifier que tout le monde est bien en accord avec celui-ci. La cohésion du groupe en dépend. En effet, si l’un veut privilégier son temps personnel et l’autre son investissement professionnel, des dissensions apparaissent inévitablement. Une fois l’objectif défini et adopté, le reste est affaire de communication. Nous nous réunissons une fois par mois pour des discussions managériales, et une fois tous les quinze jours avec l’ensemble de l’équipe, vétérinaires et auxiliaires, pour faire le point et résoudre les problèmes. Ensuite, pour un bon fonctionnement, il faut une notion d’équité.
Dans une structure où certains associés sont spécialisés, il faut également avoir à l’esprit que tous les vétérinaires servent à la clinique, sans chercher à créer d’échelle de valeur. Exercer une spécialité ne doit pas donner l’impression d’avoir une activité plus importante qu’une autre. Pour terminer, les tâches extraprofessionnelles telles que la gestion du personnel, les commandes, les achats, la maintenance du matériel et des locaux, ou encore la relation avec la banque sont réparties entre nous. Notre association fonctionne bien, car nous partageons tous la même raison d’être, à savoir proposer un service de qualité et satisfaire au mieux nos clients.
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