J.-P. Mialot veut conformer le “pôle à risques biologiques” au projet initial

La communauté alforienne, ses partenaires et amis se sont réunis au Pavillon de la direction pour la traditionnelle cérémonie des vœux, le 6 janvier dernier. Le directeur de l’ENV d’Alfort a tenu à saluer en priorité les permanents de l’établissement, dont ses sept cents étudiants – ils n’ont jamais été aussi nombreux – alors qu’est enfin achevée la transition du cursus (avec cinq promotions désormais en formation initiale). « La formation reste la principale mission de notre établissement », a rappelé Jean-Paul Mialot, qui a insisté sur le besoin de l’améliorer encore, notamment en relevant le niveau d’anglais, une langue « devenue indispensable dans tous nos secteurs d’activité ». Dans le même esprit, il a promis que la mobilité des élèves à l’international continuerait d’être soutenue.

Une prochaine étape décisive : la construction d’un nouveau pôle

Dressant le bilan de l’année passée, notre confrère a évoqué la rénovation de l’administration et de la gestion financière de l’ENVA. La mise en place de pôles de responsabilité et de gestion déléguée, actuellement au nombre de cinq⁽¹⁾, devrait, à terme, se généraliser à l’ensemble des structures de l’école. En 2010, celle-ci s’est également dotée d’un nouveau site Internet.

Jean-Paul Mialot a ensuite abordé la prochaine étape décisive de la restructuration du site, à savoir la future construction du “pôle à risques biologiques” à la place de l’actuel bâtiment Goret. S’il n’a pas mentionné la possible révision à la baisse du financement de l’Etat pour ce chantier, elle a filtré entre les lignes d’un optimisme affiché : « Je suis certain que, dans les prochaines semaines, nous trouverons les compléments nécessaires pour se rapprocher du projet initial. » Trois architectes viennent néanmoins d’être sélectionnés pour concourir et leurs projets seront examinés au printemps. « Si nous ne suivons pas notre schéma directeur, l’école ne sera pas reconnue sur le plan européen », a prévenu notre confrère, exprimant autant de crainte que de détermination à mener à bien le programme de restructuration établi, nonobstant l’incertitude du soutien à venir de l’Etat. L’évaluation de l’ENVA par l’Association européenne des établissements d’enseignement vétérinaire (AEEEV) est prévue début 2013 et la finalisation du pôle à risques biologiques en est l’un des enjeux majeurs. Un autre enjeu sera de mieux structurer et d’organiser la recherche clinique de l’établissement cette année, ce que Jean-Paul Mialot a réaffirmé à sa communauté d’enseignants-chercheurs.

• (1) Les cinq pôles actuels sont le Chuva, le Cirale, le Capa (Champignelles), le CRBM et le musée Fragonard.