La recherche est une autre façon d’approcher la faune sauvage

Sur la banquise auprès des ours polaires, ou aux tréfonds des forêts tropicales, sans oublier les plaines abyssales, partout des chercheurs étudient de près un grand nombre d’espèces sauvages. Des vétérinaires ont réussi à se glisser parmi eux.

Le chemin est long pour ceux qui souhaitent entrer dans la recherche. A l’issue des études vétérinaires, ils doivent la plupart du temps compléter leur cursus par un master Recherche. Les jeunes diplômés doivent donc s’attendre à réaliser une thèse universitaire pendant au moins trois ans avant de prétendre au statut de chercheur et intégrer alors les équipes de scientifiques qui travaillent sur des sujets aussi divers que la thermorégulation chez les manchots en terre Adélie, la structure des groupes sociaux chez les chevaux de Przewalski en Mongolie ou encore les maladies de la faune sauvage. Pourtant, certains choisissent cette voie semée d’embûches. D’autres se sont expatriés pour mener à bien leur projet universitaire. En effet, les bourses de thèses sont rares et difficiles à obtenir en France et il est parfois plus simple de poursuivre son cursus universitaire à l’étranger, car les opportunités sont plus nombreuses.

D’autres structures peuvent également proposer des débouchés dans le domaine de la faune sauvage. C’est notamment le cas de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), un établissement public sous la double tutelle des ministères du Développement durable et de l’Agriculture, qui remplit différentes missions, dont la conduite d’études et de recherches sur la faune sauvage et ses habitats. Les vétérinaires occupent une place particulière à l’ONCFS, car l’une de ses sections, l’unité sanitaire de la faune (USF), s’intéresse à la surveillance et à l’étude des maladies des animaux sauvages. Les programmes en cours, tels que la gestion de la peste porcine classique ou encore l’étude de l’imprégnation en chlordécone des oiseaux sauvages de Martinique, sont portés par des confrères.

En outre, des fondations et des associations basées en France ou à l’étranger peuvent également employer des vétérinaires. C’est le cas notamment des centres de réhabilitation pour les grands singes.

• Pour en savoir plus :http://www.wildlife-conservation.org et http://www.oncfs.gouv.fr