Retour en images sur la cérémonie d’ouverture

L’organisation de la cérémonie était confiée à l’école d’Alfort. Les étudiants ont accueilli les participants au palais des congrès de Versailles, ville emblématique de la signature du traité qui scelle la naissance de la première école vétérinaire en 1761 (à Lyon), mais aussi résidence de la cour et du roi Louis XV, dont l’intérêt pour l’équitation et les chevaux est à l’origine de l’hippiatrie et de La Vétérinaire.

Christophe Degueurce, professeur à Alfort et conservateur du musée Fragonard, quelques minutes avant son intervention sur l’historique de la profession.

Plusieurs intermèdes musicaux, interprétés par les trompes de chasse de la Garde républicaine, ont permis de rompre, un peu, la litanie des discours.

Jacques Diouf, directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) : « 2011 marque aussi l’éradication dans le monde de la peste bovine, une maladie qui décimait les troupeaux il y a deux cent cinquante ans. » Il a signé la plus belle saillie de la journée : « Le médecin soigne l’homme, mais le vétérinaire soigne l’humanité. » Chapeau !

« L’année 2011 suit l’année mondiale de la biodiversité de 2010, a remarqué notre confrère Jean-Christophe Vié, directeur adjoint du Programme pour les espèces de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Il nous faut penser santé et nature pour répondre aux deux exigences de l’humanité », a-t-il rappelé, en soulignant que les vétérinaires ont toute leur place dans la protection de l’environnement.

Tjeerd Jorna, président de l’association mondiale vétérinaire (WVA).

Jean-François Chary et les responsables des comités nationaux Vet2011. Notre confrère a martelé : « Grâce à Claude Bourgelat, les principes fondateurs de notre profession sont la démarche scientifique, la préoccupation économique, la dimension comparative, l’éthique professionnelle. »

John Dalli, commissaire européen, ouvre officiellement l’année mondiale vétérinaire.

Bulles et petits fours sont indispensables à une cérémonie réussie sur la forme. Sur le fond, on attend du concret pour les mois à venir.

Jacques Legros, journaliste et animateur de la cérémonie, et David Atchoarena, directeur de la Division de la planification et du développement des systèmes éducatifs représentant la directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). La cérémonie était placée sous le patronage de cette institution.

Le discours (virtuel) de Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soulignait l’émergence de maladies à l’interface de l’homme et de l’animal.

Ron Dehaven, vice-président exécutif de l’Association américaine de médecine vétérinaire (Avma) : « Protéger la santé animale pour protéger la santé humaine et l’environnement. » L’année mondiale vétérinaire a fait l’objet d’une motion au congrès américain. Les Etats-Unis ont été les premiers à soutenir l’initiative française Vet2011.

Bernard Vallat, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) : « Louis XV, Bertin et Bourgelat furent des visionnaires quand ils virent que les médecins vétérinaires étaient nécessaires à la santé animale et aussi publique. »

Le palais des congrès a fait le plein. Plus de sept cents vétérinaires représentant toutes les facettes de la profession étaient présents. Des confrères venus de tous les horizons et de tous les pays, puisque l’événement est mondial : Canadiens, Américains, Australiens, Espagnols, etc.

Photographies : Michel Bertrou

Reportage : Marine Neveux et Nicolas Fontenelle