Faites-vous profiter vos salariés d’avantages en nature ?

Le b.a.-ba de la convivialité et de la bonne ambiance

Comme nous nous trouvons en zone urbaine dense, nous participons à l’abonnement des salariés au titre de transport (train, tramway, bus). Tous les achats(médicaments, aliments, etc.) réalisés dans l’établissement par nos employés sont facturés au prix hors taxes. Les soins sont pratiquement gratuits la plupart du temps, comme ils le sont pour les confrères… Autre avantage en nature, plutôt cocasse mais que nous maintenons : nous offrons un bouquet à chacune des vingt-trois femmes(sur quarante personnes) qui travaillent dans l’établissement pour leur anniversaire. Prévoir des fleurs pour une telle occasion est une astuce que l’on m’a donnée il y a très longtemps. C’est peu coûteux (de 30 à 40 € par an), mais cela compte. Ce geste entretient une ambiance sympathique. Les chèques cadeaux en fin d’année constituent un autre avantage. Nous pratiquons cela depuis trois ans. Avant, nous offrions des cadeaux comme des chocolats ou des caisses de vin. Nous avons arrêté, car il était difficile de trouver un même cadeau qui plaise à tous. Les avantages en nature sont le b.a.-ba de la convivialité et de la bonne ambiance.

Nous n’accordons pas d’avantages en nature

Nous sommes quarante-huit, dont vingt employés. La partie salariée est totalement gérée par notre cabinet comptable et il n’y a pas d’avantage particulier en nature. Evidemment, si une de nos salariées a un animal malade, nous l’examinons gratuitement. Cependant, cela reste rarissime et il se trouve que nous n’avons jamais rencontré de cas impliquant des soins compliqués. Si elles ont besoin de médicaments, elles les paient au tarif normal. Si un avantage en nature est attribué, il faut que cela figure sur la fiche de paie, pour que cela soit fiscalisé. Si, dans une entreprise, une auxiliaire achète des croquettes à moitié prix, cela fait partie de son salaire, et cela doit être écrit sur son contrat de travail. Sinon, cela peut être considéré comme un revenu détourné. On imagine les dérives : embaucher une salariée en lui disant qu’elle ne sera pas payée cher, mais qu’elle pourra avoir en compensation des croquettes à bas prix dont elle pourra faire profiter ses amis… Nous préférons rester dans un système de primes.

Rien ne vaut le management participatif

Nous prodiguons les soins aux animaux de nos salariés à prix coûtant. Nous ne comptons que le matériel utilisé. Il en va de même pour les médicaments et les aliments… Il y a également des chèques cadeaux tous les ans (144 € en 2010). Les avantages en nature me paraissent essentiels. Cela fait partie des petits éléments qui peuvent jouer un rôle, mais pas uniquement. Ici, nous pratiquons un management participatif. Tout le monde prend part aux décisions et est impliqué… C’est plus important que de recevoir des chèques cadeaux ou de bénéficier de la gratuité des soins aux animaux. D’autant que dans les deux cas, cela me paraît normal. Les salaires des auxiliaires ne sont pas élevés.

Ils rendent le travail plus attractif

Parmi les avantages en nature accordés à nos neuf auxiliaires, il y a une prime de transport. Elle s’élève à 200 € par an. Puisque la clinique n’est pas bien desservie par les transports en commun, il s’agit plus d’une participation à l’achat de carburant qu’à celui d’un titre de transport. Par ailleurs, les salariés bénéficient pour leurs animaux de soins à prix coûtant, ainsi que de réductions sur les médicaments et les aliments. De plus – mais est-ce à considérer comme un avantage en nature ? – il y a dans la salle de repos du matériel pour cuisiner. Nous avons également des tickets restaurant, mais ils sont intégrés dans un système de gratification lié à des objectifs qualitatifs et quantitatifs. Ce sont donc des avantages conditionnés. Pour la vétérinaire salariée, les gratifications passent plutôt par les formations. D’une manière générale, les avantages en nature permettent de rendre encore plus attractif le travail et d’impliquer les salariés. Ce n’est qu’un élément parmi d’autres, mais cela peut contribuer à ce que la personne prenne plaisir à venir exercer. Et si c’est le cas, elle doit logiquement faire un meilleur travail.