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Auteur(s) : N. F.
La convention collective a cinq ans. Elle a véritablement contribué au développement du salariat, en le normalisant avec une grille des salaires, des temps de travail définis et rétribués comme les astreintes et les gardes, et des avantages sociaux. Elle fixe un référentiel de base qui renseigne les salariés et cadre leur pratique. Ainsi, ils n’ont pas le sentiment d’être floués dans leur travail et ils sont informés des usages. Leur statut est standardisé et ils bénéficient d’une certaine sécurité de l’emploi. Avant la convention, le salarié était payé “à la tête du client”, souvent corvéable, et ses droits n’étaient guère respectés. Désormais, la convention collective semble bien observée dans les cabinets et les cliniques. 79 % des praticiens salariés estiment d’ailleurs que leur employeur la respecte.
« Je crois en effet que ce texte est bien observé aujourd’hui, relève Jean-Pierre Kieffer. On m’appelle souvent en cas de conflit du travail, et je peux dire qu’il y a beaucoup moins d’infractions à la législation et de litiges qu’autrefois. » Pourtant, de plus en plus de salariés vivent ce cadre comme un piège salarial. « Le salaire de la convention collective est un minimum mais, malheureusement, les employeurs se cachent derrière pour ne pas avoir à augmenter les payes », résume l’un deux. « C’est le danger de fixer des planchers, admet Jean-Pierre Kieffer. Si les employeurs rémunèrent effectivement au niveau de la convention, cela n’est pas bien lourd. Mais il en va aussi de la responsabilité des salariés de faire respecter ce texte. Ils doivent valoriser leur travail, expliquer à leur employeur pourquoi ils s’estiment mal rémunérés et négocier. On peut toujours chercher un emploi ailleurs ou encore faire remarquer que la convention collective n’est pas appliquée. »
Soigner et donner des conseils est le cœur du métier. C’est justement ce que les praticiens salariés préfèrent dans leur profession. Heureusement ! Les relations avec les clients arrivent loin derrière, en deuxième position. Mais les gardes restent le plus grand désagrément du métier.
Pour la contrainte qu’elles représentent évidemment mais aussi, beaucoup nous l’ont dit, parce qu’elles sont souvent non rémunérées (ou pas comme elles le devraient), tout comme les astreintes. Deux obligations qui relèvent pourtant de la convention collective… Le manque de reconnaissance de l’employeur et les horaires complètent le “podium du pire”. Là aussi, beaucoup de salariés regrettent que leurs heures supplémentaires ne leur soient pas réglées.
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