Avec de nouveaux comprimés appétents de méloxicam, Boehringer Ingelheim rappelle ses évidences

Boehringer Ingelheim présente une nouvelle formulation en comprimés appétents de son AINS phare : le méloxicam Metacam®. Ces comprimés sécables destinés aux chiens arthrosiques sont désormais aromatisés à la viande et dosés à 1 mg(la dose d’entretien pour 10 kg) ou 2,5 ml (25 kg). Leur prise spontanée est supérieure à 90 %.

« Pas de différence significative » entre les coxibs et le méloxicam

Ce lancement est l’occasion pour Boehringer Ingelheim de rappeler ses arguments sur le marché riche de nouveautés en anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

Pour le laboratoire, les nouveaux “coxibs”, comme le firocoxib (Previcox®), le robenacoxib (Onsior®) ou le mavacoxib (Trocoxil®), n’ont pas démontré une efficacité supérieure à celle du méloxicam Metacam®.Les rapports publics d’évaluation de ces trois AINS soulignent tous une efficacité « équivalente » ou « l’absence de différence significative » par rapport à celui de référence : le méloxicam. Toutefois, cela ne signifie pas qu’il ne peut y avoir un AINS meilleur qu’un autre, mais que ces écarts sont trop faibles pour être détectés dans les études d’efficacité des dossiers d’autorisations de mise sur le marché (AMM).

En outre, selon le laboratoire, il n’est pas non plus facile de choisir un AINS sur la tolérance en donnant l’avantageauxsélectifs cox-2 (comme le firocoxib et le robenacoxib) par rapport aux préférentiels cox-2. Cela serait « trop simpliste ».D’ailleurs,les études comparatives ne permettent pas non plus de conclure,demanière démonstrative,surla tolé­rance des différents AINS indiqués contre les dou­leurs chroniques des chiens (arthrose).

La durée du traitement n’augmente pas le risque d’effet indésirable

Dans ces traitements longs contre l’arthrose, les effets indésirables apparaissent dès les premiers jours ou au cours des premières semaines. Dans un essai d’efficacité sur treize semaines mené chez des chiens arthrosiques, aucun effet indésirable n’a été observé après la cinquième semaine de traitement avec le méloxicam. La durée du traitement n’augmente donc pas le risque d’effet indésirable. Si les douleurs sont dites chroniques chez un animal, c’est qu’elles sont permanentes. L’arrêt du traitement par les AINS conduit à lesfaireréapparaître après quelques jours, d’où l’intérêt de traiter en continu, « sans limitation de durée ».

En outre, aussi bien en termes d’efficacité que de tolérance digestive, les réponses sont individuelles. Si un AINS est mal toléré ou n’est pas efficace, il peut être utile d’en changer, en respectant un intervalle de quelques jours entre la dernière prise quotidienne de l’ancien AINS et la première prise du nouveau.